Développement personnel, épanouissement·Nature et environnement

Déconsommation et minimalisme

Déconsommation et minimalisme sont des termes qui commencent à apparaître de plus en plus dans nos médias et qui correspondent réellement à une nouvelle façon de consommer et de vivre. Vivre au plus près de ses réels besoins sans céder aux sirènes d’un capitalisme à tout va, consommer plus intelligemment pour un meilleur cadre de vie, une meilleure santé et une meilleure répercussion pour notre petite planète.

Petit à petit, sans même m’en rendre compte à vrai dire, je suis passée de l’autre côté de la barrière : de la surconsommation (nourriture industrielle, loisirs et resto, vêtements, gadgets électroniques), lors de mes premières années de jeune adulte, à la déconsommation.

La déconsommation, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas vraiment un but en soi, c’est surtout une tendance économique. On consomme de moins en moins de viande, de plats industriels, de produits d’hygiène, de vêtements, c’est un fait à l’échelle de notre pays. Il n’y a plus de fièvre acheteuse. On voit par contre apparaître un formidable essor du côté des circuits courts et parallèles (AMAP, ou Ruche qui dit oui, succès des halles et autres marchés de plein air, friperie et achats d’occasion…) ainsi que du côté du bio. Le locavorisme (consommer des choses produites près de chez soi) a le vent en poupe. On revient en fait à un savoir-faire et savoir-vivre d’antan, après le boum des Trente Glorieuses, après la vague des centres commerciaux géants. Un réel besoin de contact, d’échange, de partage ressurgit. Un besoin également de savoir ce qu’on achète, pour acheter mieux quitte à acheter moins. Besoin de faire des économies pour certains ou d’adopter un mode de vie plus sain pour sa santé et/ou sa planète pour d’autres.

marchc3a9-7c-630x405-7c-c2a9-otcp-amc3a9lie-dupont-7c-169-11

Les objectifs sont conscients ou non mais ils font du bien – sauf à la grande distribution même si elle essaie de rattraper le coup avec son vrac pas très hygiénique et ses tomates d’Espagne, mais bio donc ça va… Personnellement, je ne réfléchissais pas vraiment à tout ça au début. J’ai commencé par ne plus manger de viande pour finir par passer à une alimentation végétalienne à la maison. Les économies faites de cette façon, j’ai décidé de les réinvestir dans des substituts de viande de bonne qualité pour m’aider dans cette transition et de fil en aiguille j’ai fini par ne manger et consommer que du bio. Puis je me suis dit que le vrac, ça faisait quand même moins de déchet. Qu’en faisant moi-même mes propres produits d’hygiène ou d’entretien, je faisais des économies tout en sachant ce qu’il y avait dedans (dehors le plastique et le chimique!) et ça participait à cette attitude zéro-déchet que je continuais d’acquérir…

Petit à petit, les changements s’opèrent et je ne peux que vous encourager à, tout doucement, tenter l’expérience vous aussi. Au lieu d’acheter vos pommes au supermarché, allez faire un tour au marché bio du coin. Si vous avez vraiment vraiment besoin d’un nouveau pull (on a dit « besoin », hein!), pensez d’abord aux friperies, ou passez chez Emmaüs. Réfléchissez à vos comportements de consommateurs. Vous avez vraiment besoin de cette nouvelle brosse à dent électrique, de cette deuxième cafetière, de cette jupe en jean qui ressemble beaucoup à celle qui traîne déjà dans votre placard ? Et ces trois marques différentes de gâteaux au chocolat dans votre caddie : pourquoi ne pas essayer de faire vous-même vos cookies maison à la place ?

Alors qu’avant, faire du shopping (plus livres que vêtements dans mon cas mais c’est pareil) me permettait vraiment de relâcher la pression, je prends plus de plaisir aujourd’hui à cuisiner mes légumes achetés au producteur à vingt kilomètres de chez moi. Ne vous culpabilisez pas, allez-y à votre rythme. Là, vous êtes peut-être en train de vous demander pourquoi vous devriez vous donner autant de mal pour quelque chose qui ressemble juste à une mode ? Pour faire des économies déjà. Tout bêtement. Faites vraiment vos comptes et voyez tout cet argent qui aurait pu être réinvesti ailleurs, mis de côté pour vos grands projets… Vous devez également le faire pour votre planète. À trop vouloir produire, on l’épuise de ses ressources. La Terre ne pourra pas nous souffrir plus longtemps et nous devons réagir. Si en plus cela vous apporte un meilleur mode de vie… pourquoi attendre ?

Happy woman sitting in meditation pose under "to keep" sign, nexLes plus convaincus basculeront alors du côté des minimalistes. Le minimalisme ne garde que le nécessaire. Une garde-robe capsule avec des vêtements interchangeables par exemple, au lieu de votre penderie pleine à craquer. C’est épuré et paraît-il très bénéfique : on sait enfin où est sa place, on ne perd plus ses journées à courir après les achats. Même si je fais régulièrement de grands ménages chez moi, même si je réfléchis beaucoup plus qu’avant pour acheter quelque chose, je ne suis pas encore minimaliste. Mais l’idée peut être séduisante, c’est vrai.

Et vous ? Vous déconsommez ?

Publicité
Ballades et sorties·Nature et environnement

Le salon Vivre nature 2019 à Toulouse

Un peu par hasard, alors que je faisais mes courses dans mon magasin bio habituel, je suis tombée sur une « invitation » (un flyer en fait) pour le salon Vivre nature. Vu que l’entrée était gratuite sur simple présentation de ce bout de papier, je me suis dit « pourquoi pas ? » Je m’attendais vraiment à un salon qui allait traiter de plantes, de jardinage, d’environnement, d’écologie, de bio, de vegan, de zéro-déchet… C’est vraiment ce que j’avais en tête pour ce salon du bio à Toulouse. Je savais qu’il aurait lieu dans le petit hall au fond du parc des expositions, donc je ne m’attendais pas à quelque chose d’extraordinaire mais j’ai parfois eu des bonnes surprises dans le passé.

image

J’y suis allé le dimanche après-midi, seule (je pense vraiment qu’avoir eu de la compagnie aurait mis plus de gaieté à ma visite, mais les choses se sont faites comme ça). J’ai été très surprise de voir le monde que ce salon rassemblait ! Un dimanche après-midi avec de la cohue, certes, mais on pouvait quand même circuler dans les allées. D’un certain côté, ce salon mérite d’être connu et ce serait fantastique s’il pouvait s’agrandir. Un espace librairie plus grand, des espaces de conférences plus agréables, des lieux de restauration plus spacieux, un meilleur éclairage… voilà ce qu’il faudrait améliorer dès l’édition prochaine pour le bien de tous ! Vivre nature est tout de même bien organisé : toutes les personnes avec qui j’ai pu échangé étaient très sympathiques, les stands de la même catégorie sont un près tous rassemblés (compléments alimentaires d’un côté, produits de beauté de l’autre, vins bios ici, associations de protection de l’environnement là-bas…). Vous commencez à connaître mon amour pour les lieux, musées ou autres événements bien « rangés » : là, j’étais donc comblée.

Côté conférence… j’avais regardé le programme au préalable et je savais très bien que cette partie n’était pas pour moi. Il y avait certaines choses très spécifiques et d’autres carrément ésotériques. C’est ça qui m’a le plus dérangée. On trouve pas mal de trucs… hors du commun dans ce salon et honnêtement ce n’est pas ma tasse de thé. Radiesthésisme, traiter les allergies par les pierres, parler aux anges… Les médecines alternatives et autres joyeusetés encore moins scientifiques, très peu pour moi. Et la moitié du salon y est consacré. Je ne vois pas vraiment en quoi ça participe à un mode de vie bio ou nature. A la limite, parle-moi du pouvoir des arbres ou du druidisme, mais les attrape-nigauds que j’ai pu croiser là-bas… Bref, vous avez compris mon avis.

Mais vu la gratuité et la bonne organisation, je me suis dit que je devais passer outre et me concentrer sur ce qui me plaisait. Après tout, il en faut pour tous les goûts. J’ai très vite délaissé les crèmes hydratantes à la bave d’escargot et autre produit miracle à base d’extrait de bidule… je voulais de la NATURE. J’ai testé des poufs, des hamacs, eu un petit cours sur la dynamisation de l’eau, acheté de l’huile essentielle, voulu acheté dix milles épices. J’ai surtout beaucoup beaucoup aimé rencontrer les différentes associations de protection de l’environnement et des animaux. J’ai appris plein de choses sur leurs actions et leurs moyens, j’ai eu des conversations très intéressantes avec eux. Jamais sans ce salon je n’aurai fait le pas d’aller vers ces assos par d’autres biais donc je suis ravie que Vivre nature m’ait permis cela. Rien que pour ça, ça valait le coup.

Un salon en demi-teinte donc, mais je pense le refaire l’an prochain car il y a des exposants très intéressants et passionnés que je ne recroise nulle part ailleurs. Et vous, vous allez dans ce genre de salon ? Lesquels ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

Miam et glou·Recettes, Cuisine

Mes sauces végétaliennes pour dips

Le printemps est là ! Enfin ! Avec lui, j’ai retrouvé le plaisir de manger cru, de manger frais. Salades, smoothies, tartinades… Et aussi légumes à croquer. Pour accompagner ces dips, je vous propose deux sauces très faciles à réaliser et aux goûts bien différents, végétaliennes toutes les deux (en attendant que je vous présente la véganaise sur le blog!). Comme d’habitude, je vous encourage à ne prendre que des produits bio, surtout pour les légumes à trempouiller dans les sauces.

IMG_20190324_184718 (1)

Sauce au miso

Ingrédients :

  • 1 cuillère à soupe de miso
  • 2 cuillères à soupe de tahin (purée de sésame)
  • 1 petite cuillère à soupe d’échalote ou ail ou oignon rouge émincé
  • Du yaourt de soja pour adoucir, donc à vous de voir la quantité (personnellement, je mets une à deux cuillères à soupe)
  • De l’eau, juste ce qu’il faut pour avoir la texture voulue

On mixe le tout, on met au frais et c’est fait ! Si vous diminuez l’eau et supprimez le yaourt végétal, ça peut même devenir une tartinade forte en goût.

Sauce au yaourt et ses mille variantes

Ingrédients de base, à mixer selon vos envies :

  • Yaourt de soja
  • Huile (colza, olive, noix…)
  • Sel, poivre
  • Fines herbes fraîches ou sèches (la ciboulette fraîche, c’est la meilleur à mes yeux)
  • Des épices (paprika, mélanges tous faits, curry…)
  • Moutarde, jus de citron, tahin… selon vos goûts

On est généreux sur les quantités, s’il-vous-plaît ! On mixe le tout, on met au frais et voilà ! Ici c’est une sauce à base d’un mélange d’épices « méditerranéen », de l’huile d’olive, de la moutarde, de la ciboulette.

Régalez-vous !

IMG_20190324_185147 (1)