Ballades et sorties·Boîte à bla

Paris, entre haine et amour

Je vais à Paris tous les ans, et tous les ans je me dis la même chose : j’adore cette ville, elle me passionne mais je ne pourrais pas y vivre. Je ne vais pas du tout aborder le fait que tout est un peu plus cher à Paris – les logements ! Car ce n’est pas, au fond, le sujet de mon article. A chaque fois, je me dis : « Je vivrai bien ici, quelques semaines, voire quelques mois, mais pas plus. » Assez en fait pour me gaver de Paris, le Paris touristique, insolite, gourmand, culturel, pour en bouffer à chaque repas de l’Île-de-France (car je suis du genre à ne pas rester à Paris intramuros). Et repartir pour ne pas me laisser entraîner par ce que je déteste le plus dans la ville.

Je ne suis pas étonnée de savoir que notre capitale est l’un des premiers lieux du tourisme au monde. C’est compréhensible, et moi-même j’ai succombé aux charmes de la Tour Eiffel, de Montmartre… Une ville avec des musées aussi célèbres que divers, une ville avec une activité différente à faire chaque soir pendant une année. Que vous vouliez remonter le temps à Versailles, rencontrer les plus grands artistes toutes générations confondues à travers leurs œuvres, aller voir l’art s’incarner au théâtre, courir dans la forêt du Bois de Vincennes, passer du bon temps en famille à la Cité de la Science, au Jardin des Plantes, à Disneyland, admirer tous ces monuments… Chaque jour est une fête à Paris, quand on est un touriste avec quelques billets en poche. Les jeunes ont beaucoup de chance car pour eux les musées sont gratuits, mais il y a plein d’alternatives : des lieux gratuits le temps d’une journée, des endroits à visiter gratuitement. J’adore ce Paris-là, qui m’en met plein les yeux, qui revêt ses plus beaux atouts pour moi.

Je ne suis pas objective car pour moi c’est aussi l’occasion de revoir des amis qui me sont chers, j’ai la chance d’avoir un pied-à-terre fantastique là-bas, et j’y vais pour des événements que j’aime beaucoup (salons du livre notamment). Mais malgré tout ça, il arrive que Paris me rebute. Par moment, oui, je hais Paris.

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Paris, c’est comme toutes les capitales. Une ville au rythme effrénée, où tout le monde galère pour rejoindre son travail, où les passants se bousculent, où les voitures klaxonnent, où les touristes s’arrêtent sans prévenir en plein milieu du trottoir, où on fume parce qu’on est stressé… Je dois avouer qu’en terme de détritus, j’ai trouvé Paris très propre, c’est vrai. Mais c’est un peu près tout. A Toulouse, où je vis, l’hyper centre-ville est très piétonisé, les cyclistes sont très nombreux et ont de très nombreuses voies cyclables à leur disposition (jamais je ne prendrais jamais le risque de faire du vélo à Paris), les trottoirs sont aussi larges mais avec moitié moins de monde. Et honnêtement, il y a moins de voitures aussi. Tandis qu’à Paris… quelle effervescence ! Il existe bien sûr quelques havres de paix, des quartiers essentiellement résidentielles où c’est plus calme. Mais dès qu’on s’approche des grands axes, ça grouille de partout, ça pousse, ça coupe la route… Merci pour la pollution à tous les étages.

A Toulouse, j’ai l’impression – mais je suis très loin d’être objective – que les gens prennent plus le temps, sont plus détendus… et surtout moins râleurs, moins impolis ! Dites surtout pas « merci » ou « pardon » les Parisiens ! C’est quand même dingue cette façon de vivre sans faire attention aux autres ! Heureusement, ce n’est pas la règle pour tous.

Paris, entre haine et amour. Je préfère retenir ses trésors cachés. Définitivement, je préfère Paris aux Parisiens. (Désolée!)

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Musique

Parlons musique : Lana del Rey

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Aïe ! Pour le premier article de cette rubrique, je ne vais pas être exemple ! De Lana del Rey, je ne connais de bien qu’un seul album : Born To Die. Mais il est vrai que je ne compte pas ici faire de critiques musicales, je ne suis pas du tout mélomane, je n’y connais pas grand-chose. Ma seule légitimité, c’est d’écouter de la musique comme vous. Donc prenez cet article pour ce qu’il est : un ressenti.

Je lis trop souvent : « Ah mais Lana del Rey c’est un truc de dépressif » (t’entends la voix du rageux). Si vous pensez ça… eh bien, je vous plains, vous passez à côté d’un vrai trésor musical. Lana del Rey, c’est un concentré d’émotions. Lanal del Rey, c’est la mélancolie, la nostalgie, l’amour, les erreurs, la folie, l’ardeur… ! Lanal del Rey, ce n’est pas la dépression froide que tu imagines, c’est la chaleur des émotions ressentis au plus profond de soi, celles qui rythment ta vie et tous ses moments forts.

Oui, ça joue sur des images fortes Lana del Rey. Le duck-face, les clips travaillés (ah, ces couleurs!), la cigarette au bec, le gros brushing. C’est un genre qu’elle se donne et elle a eu raison. C’est en partie grâce à ça qu’elle s’est faite remarquer. Ça et sa voix hypnotique. Je dois vous avouer que j’étais étonnée la première fois que je l’ai entendue : elle est vraiment unique.

71v9ykqxm2l-_sy355_Le tout forme un personnage qui vous embarque direct aux États-Unis sous un soleil brûlant. Quand j’écoute Lana del Rey, je passe par mille émotions, mais surtout je suis transportée très loin. Généralement, les chansons sont étrangement douces et rythmées. Je me sens détendue en les écoutant, mais je ne m’ennuie pas. Lana del Rey a toujours une histoire à raconter, même pour les personnes qui, comme moi, comprennent mal l’anglais : on interprète comme on veut, la magie de la musique opère.

Et vous, quel est votre ressenti ?