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Mes bonnes résolutions 2019 : mode de vie et sport

J’adore les bonnes résolutions, c’est vraiment mon truc ! Je sais qu’elles sont dures à tenir, mais dans mon cas, ça fonctionne assez bien – surtout que je commence en général à les appliquer dès décembre, donc… dès maintenant !

Continuer vers le zéro-déchet

dans-le-sacC’est un mode de vie que j’ai commencé à adopter petit à petit depuis trois mois et j’aimerais aller encore plus loin. Ça va surtout passer par plus de recettes maison. J’aimerais préparer moi-même mon liquide vaisselle, ma lessive… Ou alors acheter ces produits en vrac, je sais que c’est possible. J’aimerais essayer cette année aussi de faire moi-même mes laits végétaux.

Tant qu’à faire, j’aimerais faire le grand tri dans mes affaires : pas mal de choses à donner aux bonnes œuvres traînent chez moi et pourraient avoir une seconde vie. Et si j’ai besoin de quelque chose, je chercherais d’abord dans les ventes d’occasion.

Je souhaiterais également – mais pour cet objectif-là, aucune pression – apprendre à mieux bricoler pour essayer de fabriquer plus de choses de mes mains à base de récup.

Passer végétalien même au boulot

Alors ça, c’est mon objectif prioritaire, que je veux réaliser le plus vite !

Toute l’année dernière, sans vraiment m’en rendre compte, j’ai opéré une transition vers le végétalisme. Et j’en suis plutôt contente car c’est passé comme une lettre à la Poste ! Chez moi, je ne fais que du végétalien, que du bio et souvent que du local. Les changements se sont faits petit à petit, sans faire de mal à ma gourmandise ou à mon portefeuille. J’ai réappris à cuisiner avec beaucoup de plaisir, je suis la reine de la congélation et des plats vite faits si jamais je suis trop fatiguée par ma journée de travail pour me mettre aux fourneaux. J’ai découvert plein de nouveaux produits et je me régale.

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Parfois, au restaurant, je ne mange pas végétalien, c’est vrai. Mais j’ai remarqué que petit à petit, ça venait. La transition là aussi se fait, même si c’est un peu décalé. Mon seul gros problème, c’est le travail. Je travaille avec les enfants le midi, et c’est dans mon contrat de manger avec eux à la cantine scolaire. Alors, oui, j’ai un menu sans viande. Mais il y a quantité de poisson, d’œufs, de lait (tous-les-jours!). J’évite certains produits que j’ai à présent du mal à voir en peinture comme les omelettes, les œufs durs, les yaourts, la chair de poisson… Cependant, malgré ça, c’est incohérent avec le reste de ma vie, et je commence à trouver ça bizarre, je me sens mal à l’aise. Bref, il est temps de changer. Et ma santé me dira merci parce que ces repas à la cantine ne sont pas du tout un modèle d’équilibre alimentaire, ils sont trop gras, de piètre qualité (nutritionnellement, gustativement), répétitifs, évidemment pas entièrement bio/local/de saison, puis conditionnés en barquettes (miam, le bon plastique!)… Autrement dit : même si je ne mangeais pas végétalien, rien que pour ma santé il aurait fallu sauter le pas.

Avoir un objectif sportif et l’atteindre

40433490_671951383173571_4169524246315270144_nCet objectif sportif, il existe. Je l’ai déjà en tête, mais je n’en reparlerai que dans quelques mois, quand le moment sera venu. En attendant cet objectif et surtout le plan d’entraînement qui va avec, je souhaite globalement améliorer ma pratique sportive. Ce qui veut dire côté running : inclure du fractionné et de l’endurance fondamentale chaque semaine, faire du fractionné long (je déteste ça!), continuer progressivement en écoutant mon corps à augmenter l’allure et le kilométrage.

Concernant le yoga, j’aimerais rendre sa pratique plus régulière car je néglige un peu cette discipline, or je sais que ça me fait le plus grand bien. Pour cela, si je vois que j’ai vraiment du mal à m’y mettre, j’avais pensé essayer de faire un challenge spécial yoga.

Dans le même genre : le renforcement musculaire. L’idée de reprendre le fitness me titille de plus en plus. Ce n’est pas mon objectif premier, mais si je pouvais continuer les HIITs et faire plus de renforcement musculaire, mon corps me remercierait. Je sais que ce sera peut-être la résolution la plus dure à tenir car j’ai beaucoup de mal avec le renfo, je suis une tanche en gainage, je ne fais pas deux burpees ou deux pompes d’affilée… une vraie catastrophe. Il faut que je remédie à cela. Si ça pouvait me permettre d’être à l’abri des blessures, de gagner en gainage et de remettre au sport ce haut du corps flagada, ce serait super !

Et dernier point : la natation. J’ai commencé à m’y mettre il y a quelques mois. Des soucis de temps et d’argent ont largement espacé mes séances. Il serait peut-être bon de s’y remettre. Je suis une grande débutante mais je voyais déjà des progrès et des changements physiques avec une seule séance par semaine donc je n’ai aucune raison de ne pas m’y remettre.

Toutes ces résolutions me tiennent vraiment à cœur. Elles forment vraiment un tout pour me permettre de m’épanouir tous les jours. Cela peut peut-être vous sembler beaucoup, mais je pense, comme je vous l’avais déjà dit, que tout n’est qu’une question d’habitude. Et j’ai douze mois devant moi pour que ça devienne justement des habitudes ancrées dans mon quotidien. J’y crois dur comme fer ! Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions ?

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Sport

Ce qui prouve que tu commences à être accro au sport

  • Quand tu préfères aller à Décathlon plutôt qu’à H&M.

  • Quand tu sors un peu moins et que ta consommation d’alcool a drastiquement réduit. Pour les personnes concernées : quand tu n’en peux plus d’être un fumeur et que tu veux arrêter.

  • Quand tu culpabilises un petit peu quand même parce que ça fait trois jours que c’est vraiment n’importe quoi dans l’assiette.

  • Quand tu te pèses de temps à autre sans stress, car tu connais mieux notre corps, car tu es plus en accord avec toi-même, parce que tu peux voir tes progrès sur la balance ou avec tes mesures, parce que tu sais que le muscle pèse plus lourd que la graisse.

  • Quand tu ne batailles plus avec toi-même pour prendre l’escalier au lieu de l’ascenseur.

  • Quand tu vas faire du sport en mode automatique car il est super tôt, car tu es fatigué ou car il fait déjà nuit.

  • Quand tes crèmes et tes pommades, ce ne sont que des baumes de massage, des gels de récupération ou des crèmes anti-frottements.

  • Quand tu mets des sockets de sport dans la vie de tous les jours tellement tu en as.

  • Dans le même style : quand tu veux passer ta vie en brassière et ne plus jamais mettre de soutif de ta vie tellement c’est le bonheur.

  • Quand tu sais ce que c’est la créatine, la whey, les BCAA, les barres hyperprotéinées.

  • Quand tu stresses parce que tu n’as plus de batterie : au fond, le téléphone en soi tu t’en fiches, c’est juste que ton entraînement risque de ne pas être enregistré !

  • Quand pour Noël, tu as arrêté de demander un console de jeu mais que tu préfères une nouvelle paire de baskets.

  • Quand tu sais ce que veut dire « HIIT » ou « UTMB », quand tu sais ce que c’est un Enduroman.

  • Quand tu mattes juste Youtube pour Marine Leleu et Justine Gallice.

  • Quand ton pyjama, c’est un t-shirt d’une course que tu as faite car tu en as trop.

  • Quand t’as le pass dix entrées pour la piscine.

  • Quand tu connais les horaires d’ouverture de la piste d’athlétisme ou de ta salle de sport.

  • Quand ta bouteille, c’est un shaker.

  • Quand ta vision des vacances, c’est – en partie du moins – devenue : rando, trail, canoë, accrobranche, escalade, rafting…

  • Quand tu te mets de l’argile verte sur les jambes, quand tu te glaces une articulation, quand tu te masses avec du baume du tigre.

  • Quand tu as un programme d’entraînement.

  • Quant tu paies pour une application de yoga.

  • Quand tu composes ta semaine selon 1) le travail et 2) le sport. Le reste vient après.

  • Quand tu fais tes courses, quand tu cuisines : tu essaies de faire au mieux pour aider ton corps à performer.

  • Quand les courbatures sont de vieilles amies, quand tu as déjà eu droit à une blessure de sportif.

  • Quand les autres poussent des exclamations quand ils te demandent ce que tu as fait ce weekend. « J’ai fait du yoga samedi et dimanche, un petit footing de dix kilomètres en forêt. »

  • Quand ça ne te dérange pas de sortir courir même s’il pleut. Ça ne veut pas dire qu’on ne le fait pas en râlant !

  • Quand tu as des potes rencontrés par le sport.

  • Quand tu manges des graines de chia et des amandes.

  • Quand tu as plus de leggings de sport que de jeans.

  • Quand tu sais faire la différence entre fartlek et fractionné.

  • Quand ce n’est plus si hors normes pour toi d’aller chez le kiné, l’ostéopathe, le podologue, le médecin du sport ou faire une cryothérapie.

  • Quand tu mets ta tenue de sport dans ta valise en partant en voyage.

  • Quand tu as du mal à mettre au quotidien des talons, car décidément les baskets, c’est cool.

  • Quand tu mets ton réveil à 7 heures du matin un dimanche.

  • Quand tu fais des pauses en plein milieu de ton entraînement pour prendre une photo à poster sur Instagram, histoire de retracer tes entraînements et tes progrès.

  • Quand tu as les cheveux longs et que tu as mis en place des tactiques pour ne jamais les avoir dans les yeux pendant un effort.

  • Quand tes meilleurs amis, ce sont les bananes et les gourdes de compote.

  • Quand tu as complètement intégré cette notion de cheatmeal.

  • Quand tu envisages de plus prendre du tout les transports pour tout faire à pied, ou quand tu te rends à un rendez-vous en courant/avec ton sac de sport car pas moyen de faire autrement à cause de ton planning.

  • Quand tu connais des codes promo pour tes sites de produits sportifs préférés.

  • Quand tu ne te maquilles pas car « ça ne sert à rien, tout à l’heure il y a renfo ! »

  • Quand aider un pote à déménager au troisième étage sans ascenseur ne te fait pas peur du tout.

Marathon, black silhouettes of runners on the sunset

Sport

Yoga et complexes

Même si on décide de minimiser ses complexes au cours de sa vie pour vivre plus sereinement – et ne pas se prendre la tête sûrement ! – il arrive qu’il se rappelle à nous. La dernière fois que ça m’est arrivé, c’est dans un moment improbable, alors que je prenais soin de moi, de mon corps, de ma santé. Tout simplement en commençant le yoga. Ce bourrelet disgracieux et qui prend de la place, on s’en rend plus facilement compte tout d’un coup. Idem pour les pieds usés par la marche, la cellulite qui ressort lors des torsions, etc. Dans mon cas, c’est surtout mon manque de souplesse affligeant qui m’a rendu folle. Je savais que je n’étais pas souple, mais la découverte et la pratique du yoga me l’a renvoyée en pleine figure !

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Continuer ?

Évidemment, là je n’évoque absolument pas le yoga pour les femmes enceintes, les personnes malades ou blessées, les personnes âgées, etc. Vous vous doutez bien que dans ces cas-ci, mieux vaut demander 1) à votre médecin 2) à un bon professeur de yoga pour ne pas faire n’importe quoi. Ici, je ne vais parler que des personnes complexées par ce que leur reflète leur pratique du yoga.

Peut-on faire du yoga alors qu’on est en surpoids ou souple comme un bâton de bois ? Eh bien oui ! Et comment ! Il existe tellement de positions différentes, avec chacune plusieurs variantes que chacun trouvera chaussure à son pied. Il suffit également de choisir une sorte de yoga (oui, il y en a plusieurs) plutôt douce – le hatha yoga par exemple. Faire du yoga peut justement vous aider à perdre du poids par exemple, vous affiner et gagner en souplesse. Sur ce dernier point, je vois clairement la différence, ne serait-ce qu’en pratiquement une seule heure par semaine. Et même entre le début et la fin d’une séance : je suis étirée en profondeur et j’ai déjà gagné en souplesse. Le yoga, sans s’en rendre, c’est aussi beaucoup de renforcement musculaire profond : va faire cinq respirations de bateau, d’angle puissant ou de chandelle ! Si tu es peu habitué(e), il y a un bon risque de courbatures le lendemain.

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Une partie non négligeable du yoga, c’est bien sûr le travail de la respiration et la méditation. Souvent, on y vient dans un deuxième temps, quand on a fait connaissance avec les positions primordiales. La respiration au yoga fait pourtant partie intégrante de la discipline et si elle est bien utilisée pendant la séance, elle en décuple les effets : je ne peux donc que vous conseiller si vous débutez de la mettre en place dès les premières fois. Elle permet de vous recentrer sur vous-même, de mieux écouter votre corps, d’aider ce dernier dans les efforts/positions difficiles, la respiration peut créer de véritables auto-massages également. Quand on se donne le temps d’en savoir plus et de pratiquer plus, on est étonné des effets incroyables que cela a sur nous. Quant à la méditation, elle prendre de plus en plus d’importance au fil de vos séances : prendre soin du corps, c’est très bien, prendre soin du mental en plus, c’est encore mieux.

Il ne faut pas que vos complexes vous empêchent de pratiquer, il y a des solutions à tout. Applications, vidéos YouTube, livres… il existe mille façons de pratiquer tranquillement chez soi si vraiment le regard des autres vous gêne. Personnellement, je pratique à domicile pour de simples raisons financières et on peut complètement commencer le yoga et aller plus loin avec juste des cours vidéos. Mais au bout d’un moment, quand vous apprécierez vraiment le yoga et ses effets, vous aurez vous-mêmes envie d’aller, d’assister à un cours, complexes ou pas.

Il faut dire que le yoga a le chic pour vous décomplexer. Globalement, pratiquer une activité sportive fonctionne assez bien. On est fier de soi et de ses progrès ; et je le répète, en yoga, les progrès arrivent vite et sont vraiment visibles, notamment en ce qui concerne votre souplesse et votre équilibre. Ça rebooste la confiance en toi : on vaut quelque chose, on en est capable. Et c’est le meilleur moyen de balayer ses complexes !

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Ballades et sorties·Nature et environnement·Sport

La forêt de la Bouconne

Les Toulousains la connaissent bien, surtout s’ils ont grandi ici : la sortie scolaire ou avec le centre de loisirs à la forêt de Bouconne est une étape obligatoire pour tout enfant de la Ville rose. Située au Nord Ouest de Toulouse, à une vingtaine/trentaine de minutes en voiture (avec un itinéraire méga-facile), le forêt de Bouconne est un des poumons verts de la métropole toulousaine que je préfère. 2378 hectares de nature vous attendent pour prendre un bon bol d’air et de verdure.

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Beaucoup de chênes mais aussi pas mal de fougères, des tilleuls, des châtaigniers. En semaine, quand c’est très calme le matin, vous aurez peut-être l’occasion de croiser un lièvre ou un chevreuil. Un petit lac qui ne paie pas mine, des tables de piques-niques par-ci par-là, des parkings discrets mais nombreux – il y a de la place pour tout le monde. Mais ce que je préfère par dessus-tout, ce sont tous ces chemins de promenade, ces sentiers. Il y a vraiment pour tous les goûts et plusieurs randonnées sont même proposées et indiquées, allant jusqu’à dix kilomètres. Le chemin de Compostelle via le GR 653 passe même par là. Mais mon petit préféré bien sûr, c’est le parcours footing de 5 ou 10 km : pour l’instant, je ne connais pas assez bien la forêt pour gambader le nez en l’air en me fiant juste à mon sens de l’orientation, donc je suis les panneaux avec ce parcours guidé. Que c’est agréable de découvrir les bois en courant, le terrain est parfait pour renforcer ses chevilles sans se les fouler… On croise parfois du monde, surtout les dimanches ensoleillés, mais il n’est pas rare de rester seul au monde pendant plus de vingt minutes avec juste le chant des oiseaux pour compagnon.

La Bouconne possède aussi un sentier écologique que je conseille vraiment. Ça monte, ça descend, on traverse des ponts et régulièrement des panneaux nous informent de la faune et de la flore présentes ici : une super ballade à faire en famille. Il y a également un parcours sportif avec 20 agrès et 110 kilomètres de pistes pour les VTT : un vrai régal. La forêt est très bien balibouconnesée, avec une carte, impossible de se perdre. C’est propre, très bien entretenu et il y a de points d’eau dans les plus grands parkings (base de loisir ou entrée de Lévignac par exemple). On y trouve également un grande base de loisirs avec des jeux pour enfants, divers terrains de sports, un centre de loisirs, des salles de conférence et même une piscine ! De quoi occuper vos week-ends, même si personnellement je préfère aller à l’opposé pour m’éloigner de la civilisation !

On m’a également parlé de la forêt de Buzet, un peu plus loin au nord de Toulouse, je pense que je vais me laisser tenter !

Je vous invite à aller faire un tour sur le site internet de la base de loisirs : connaître les randonnées, les infos sur la base de loisirs, les horaires de chasses, l’emplacement des parkings, etc.

Sport

Excuses pour ne pas aller courir en automne/hiver

Valable aussi pour les activités sportives d’extérieurs (je pense surtout au vélo).

  • « Je suis sûr qu’on est en vigilance orange. »
  • « Laisse tomber, à peine on sera dehors il fera déjà nuit. »
  • « Ah, non, franchement, je suis trop fatiguée avec ce changement d’heure. » (Fonctionne aussi avec le passage en automne, le passage en hiver, la fin des vacances, en retour de week-ends).
  • « Impossible, je suis malade. » (Vrai une fois sur deux). Variante : « Je crois que j’ai attrapé froid, je ne voudrais pas risquer d’empirer les choses. »
  • « Désolée, je dois payer ma taxe d’habitation. »
  • « J’ai une course dans (insérer délai trop long), faut que je fasse du jus. »
  • « Je crois que la raclette d’hier soir passe pas. » (Fonctionne aussi avec les bonbons d’Halloween, les bières et autres cocktails, et bientôt les chocolats de Noël).
  • « Il y a de la pluie, mes chaussures de route vont glisser / mes lunettes vont s’embuer / je vais être trempé et finir par mourir d’une pneumonie. »
  • « Non, il fait déjà nuit, c’est dangereux ». Suivi de « Ma lampe frontale n’a plus de pile » ou « Je suis sûr que le chemin est mal éclairé. »
  • « J’ai plus de café/thé. »
  • « Je dois préparer mes cadeaux de Noël. » Variantes de saison : « Je dois faire les soldes », « Je dois ramasser les feuilles mortes dans le jardin/ramasser des champignons », « J’ai une soirée déguisée à préparer », « Je pars au ski »
  • « Attends, c’est impossible, ça pourrait être dangereux avec ce verglas/cette neige ! »
  • « Je ne peux pas pour l’instant, je dois acheter un leggins d’hiver, et des gants. »
  • « Ma montre connectée n’a plus de batterie, elle n’aime pas le froid. »
  • La plus honnête : « Je préfère rester sous un plaid avec un bon livre et une tasse de thé brûlante. »

Et toi, quelle est ton excuse ?

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Sport

Courir

Depuis presque un an, je cours. Je veux dire : je cours vraiment.

Alors non, je ne cours pas des semi-marathons tous les week-ends. Et oui, pour moi, dix kilomètres, c’est une sortie longue, et elle dure plus d’une heure. Car je suis un escargot du running. Mais je m’en fiche. Maintenant, j’ose me dire coureuse. Puisque, à mon petit niveau physique, c’est beaucoup. Beaucoup d’efforts, de progrès, de régularité. Quelques vraies courses, avec des chronos tous pourris, mais toutes finies avec un grand sourire.

La course à pied a été une vraie découverte pour moi. Quelle surprise aujourd’hui de voir que je préfère m’acheter des bas de compression ou un nouveau legging de running plutôt que des frites ou des cafés triple caramel double crème. Ça a changé ma vie. Aujourd’hui, je mange vraiment vraiment mieux car cela me permet d’être plus performante. J’ai abandonné vingt kilos le long des digues de la Garonne en courant, courant, courant. J’ai redécouvert la forêt de la Bouconne, le Canal du Midi, le Jardin des Plantes, l’île du Ramier, le lac de la Ramée… Quand je vais visiter une nouvelle ville, une nouvelle région, j’emmène toujours mes baskets de course et je programme une matinée de running en mode touriste.

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C’est devenu un vrai mode de vie. Je complète avec du renforcement musculaire pour éviter les blessures, de la natation pour remuscler le haut de mon corps, du yoga pour travailler souplesse et respiration… J’ai découvert ou redécouvert des tas d’activités physiques ou sportives car j’ai à présent confiance en moi, et je sais que je peux les faire sans problèmes : grandes randonnées, accro-branche, canoë-kayak, corde à sauter, badminton…

Je pourrais écrire des dizaines de pages sur ce que la course à pied m’a apporté. Sachez juste qu’elle a fait de moi une meilleure personne et m’a permis de me découvrir. La course à pied était salvatrice, un vrai exutoire dans les moments de tristesse et de colère. J’ai appris à dompter ma peur de la solitude, et aujourd’hui j’adore courir en solitaire, me retrouver seule avec moi-même. Il y a pourtant des entraînements où je me force très fort… mais à la fin, on se sent toujours fier de l’avoir tout de même fait ! Je ne me vois plus ma vie sans running, ou tout simplement sans sport.

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