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Déconsommation et minimalisme

Déconsommation et minimalisme sont des termes qui commencent à apparaître de plus en plus dans nos médias et qui correspondent réellement à une nouvelle façon de consommer et de vivre. Vivre au plus près de ses réels besoins sans céder aux sirènes d’un capitalisme à tout va, consommer plus intelligemment pour un meilleur cadre de vie, une meilleure santé et une meilleure répercussion pour notre petite planète.

Petit à petit, sans même m’en rendre compte à vrai dire, je suis passée de l’autre côté de la barrière : de la surconsommation (nourriture industrielle, loisirs et resto, vêtements, gadgets électroniques), lors de mes premières années de jeune adulte, à la déconsommation.

La déconsommation, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas vraiment un but en soi, c’est surtout une tendance économique. On consomme de moins en moins de viande, de plats industriels, de produits d’hygiène, de vêtements, c’est un fait à l’échelle de notre pays. Il n’y a plus de fièvre acheteuse. On voit par contre apparaître un formidable essor du côté des circuits courts et parallèles (AMAP, ou Ruche qui dit oui, succès des halles et autres marchés de plein air, friperie et achats d’occasion…) ainsi que du côté du bio. Le locavorisme (consommer des choses produites près de chez soi) a le vent en poupe. On revient en fait à un savoir-faire et savoir-vivre d’antan, après le boum des Trente Glorieuses, après la vague des centres commerciaux géants. Un réel besoin de contact, d’échange, de partage ressurgit. Un besoin également de savoir ce qu’on achète, pour acheter mieux quitte à acheter moins. Besoin de faire des économies pour certains ou d’adopter un mode de vie plus sain pour sa santé et/ou sa planète pour d’autres.

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Les objectifs sont conscients ou non mais ils font du bien – sauf à la grande distribution même si elle essaie de rattraper le coup avec son vrac pas très hygiénique et ses tomates d’Espagne, mais bio donc ça va… Personnellement, je ne réfléchissais pas vraiment à tout ça au début. J’ai commencé par ne plus manger de viande pour finir par passer à une alimentation végétalienne à la maison. Les économies faites de cette façon, j’ai décidé de les réinvestir dans des substituts de viande de bonne qualité pour m’aider dans cette transition et de fil en aiguille j’ai fini par ne manger et consommer que du bio. Puis je me suis dit que le vrac, ça faisait quand même moins de déchet. Qu’en faisant moi-même mes propres produits d’hygiène ou d’entretien, je faisais des économies tout en sachant ce qu’il y avait dedans (dehors le plastique et le chimique!) et ça participait à cette attitude zéro-déchet que je continuais d’acquérir…

Petit à petit, les changements s’opèrent et je ne peux que vous encourager à, tout doucement, tenter l’expérience vous aussi. Au lieu d’acheter vos pommes au supermarché, allez faire un tour au marché bio du coin. Si vous avez vraiment vraiment besoin d’un nouveau pull (on a dit « besoin », hein!), pensez d’abord aux friperies, ou passez chez Emmaüs. Réfléchissez à vos comportements de consommateurs. Vous avez vraiment besoin de cette nouvelle brosse à dent électrique, de cette deuxième cafetière, de cette jupe en jean qui ressemble beaucoup à celle qui traîne déjà dans votre placard ? Et ces trois marques différentes de gâteaux au chocolat dans votre caddie : pourquoi ne pas essayer de faire vous-même vos cookies maison à la place ?

Alors qu’avant, faire du shopping (plus livres que vêtements dans mon cas mais c’est pareil) me permettait vraiment de relâcher la pression, je prends plus de plaisir aujourd’hui à cuisiner mes légumes achetés au producteur à vingt kilomètres de chez moi. Ne vous culpabilisez pas, allez-y à votre rythme. Là, vous êtes peut-être en train de vous demander pourquoi vous devriez vous donner autant de mal pour quelque chose qui ressemble juste à une mode ? Pour faire des économies déjà. Tout bêtement. Faites vraiment vos comptes et voyez tout cet argent qui aurait pu être réinvesti ailleurs, mis de côté pour vos grands projets… Vous devez également le faire pour votre planète. À trop vouloir produire, on l’épuise de ses ressources. La Terre ne pourra pas nous souffrir plus longtemps et nous devons réagir. Si en plus cela vous apporte un meilleur mode de vie… pourquoi attendre ?

Happy woman sitting in meditation pose under "to keep" sign, nexLes plus convaincus basculeront alors du côté des minimalistes. Le minimalisme ne garde que le nécessaire. Une garde-robe capsule avec des vêtements interchangeables par exemple, au lieu de votre penderie pleine à craquer. C’est épuré et paraît-il très bénéfique : on sait enfin où est sa place, on ne perd plus ses journées à courir après les achats. Même si je fais régulièrement de grands ménages chez moi, même si je réfléchis beaucoup plus qu’avant pour acheter quelque chose, je ne suis pas encore minimaliste. Mais l’idée peut être séduisante, c’est vrai.

Et vous ? Vous déconsommez ?

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Mes bonnes résolutions 2019 : mode de vie et sport

J’adore les bonnes résolutions, c’est vraiment mon truc ! Je sais qu’elles sont dures à tenir, mais dans mon cas, ça fonctionne assez bien – surtout que je commence en général à les appliquer dès décembre, donc… dès maintenant !

Continuer vers le zéro-déchet

dans-le-sacC’est un mode de vie que j’ai commencé à adopter petit à petit depuis trois mois et j’aimerais aller encore plus loin. Ça va surtout passer par plus de recettes maison. J’aimerais préparer moi-même mon liquide vaisselle, ma lessive… Ou alors acheter ces produits en vrac, je sais que c’est possible. J’aimerais essayer cette année aussi de faire moi-même mes laits végétaux.

Tant qu’à faire, j’aimerais faire le grand tri dans mes affaires : pas mal de choses à donner aux bonnes œuvres traînent chez moi et pourraient avoir une seconde vie. Et si j’ai besoin de quelque chose, je chercherais d’abord dans les ventes d’occasion.

Je souhaiterais également – mais pour cet objectif-là, aucune pression – apprendre à mieux bricoler pour essayer de fabriquer plus de choses de mes mains à base de récup.

Passer végétalien même au boulot

Alors ça, c’est mon objectif prioritaire, que je veux réaliser le plus vite !

Toute l’année dernière, sans vraiment m’en rendre compte, j’ai opéré une transition vers le végétalisme. Et j’en suis plutôt contente car c’est passé comme une lettre à la Poste ! Chez moi, je ne fais que du végétalien, que du bio et souvent que du local. Les changements se sont faits petit à petit, sans faire de mal à ma gourmandise ou à mon portefeuille. J’ai réappris à cuisiner avec beaucoup de plaisir, je suis la reine de la congélation et des plats vite faits si jamais je suis trop fatiguée par ma journée de travail pour me mettre aux fourneaux. J’ai découvert plein de nouveaux produits et je me régale.

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Parfois, au restaurant, je ne mange pas végétalien, c’est vrai. Mais j’ai remarqué que petit à petit, ça venait. La transition là aussi se fait, même si c’est un peu décalé. Mon seul gros problème, c’est le travail. Je travaille avec les enfants le midi, et c’est dans mon contrat de manger avec eux à la cantine scolaire. Alors, oui, j’ai un menu sans viande. Mais il y a quantité de poisson, d’œufs, de lait (tous-les-jours!). J’évite certains produits que j’ai à présent du mal à voir en peinture comme les omelettes, les œufs durs, les yaourts, la chair de poisson… Cependant, malgré ça, c’est incohérent avec le reste de ma vie, et je commence à trouver ça bizarre, je me sens mal à l’aise. Bref, il est temps de changer. Et ma santé me dira merci parce que ces repas à la cantine ne sont pas du tout un modèle d’équilibre alimentaire, ils sont trop gras, de piètre qualité (nutritionnellement, gustativement), répétitifs, évidemment pas entièrement bio/local/de saison, puis conditionnés en barquettes (miam, le bon plastique!)… Autrement dit : même si je ne mangeais pas végétalien, rien que pour ma santé il aurait fallu sauter le pas.

Avoir un objectif sportif et l’atteindre

40433490_671951383173571_4169524246315270144_nCet objectif sportif, il existe. Je l’ai déjà en tête, mais je n’en reparlerai que dans quelques mois, quand le moment sera venu. En attendant cet objectif et surtout le plan d’entraînement qui va avec, je souhaite globalement améliorer ma pratique sportive. Ce qui veut dire côté running : inclure du fractionné et de l’endurance fondamentale chaque semaine, faire du fractionné long (je déteste ça!), continuer progressivement en écoutant mon corps à augmenter l’allure et le kilométrage.

Concernant le yoga, j’aimerais rendre sa pratique plus régulière car je néglige un peu cette discipline, or je sais que ça me fait le plus grand bien. Pour cela, si je vois que j’ai vraiment du mal à m’y mettre, j’avais pensé essayer de faire un challenge spécial yoga.

Dans le même genre : le renforcement musculaire. L’idée de reprendre le fitness me titille de plus en plus. Ce n’est pas mon objectif premier, mais si je pouvais continuer les HIITs et faire plus de renforcement musculaire, mon corps me remercierait. Je sais que ce sera peut-être la résolution la plus dure à tenir car j’ai beaucoup de mal avec le renfo, je suis une tanche en gainage, je ne fais pas deux burpees ou deux pompes d’affilée… une vraie catastrophe. Il faut que je remédie à cela. Si ça pouvait me permettre d’être à l’abri des blessures, de gagner en gainage et de remettre au sport ce haut du corps flagada, ce serait super !

Et dernier point : la natation. J’ai commencé à m’y mettre il y a quelques mois. Des soucis de temps et d’argent ont largement espacé mes séances. Il serait peut-être bon de s’y remettre. Je suis une grande débutante mais je voyais déjà des progrès et des changements physiques avec une seule séance par semaine donc je n’ai aucune raison de ne pas m’y remettre.

Toutes ces résolutions me tiennent vraiment à cœur. Elles forment vraiment un tout pour me permettre de m’épanouir tous les jours. Cela peut peut-être vous sembler beaucoup, mais je pense, comme je vous l’avais déjà dit, que tout n’est qu’une question d’habitude. Et j’ai douze mois devant moi pour que ça devienne justement des habitudes ancrées dans mon quotidien. J’y crois dur comme fer ! Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions ?

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Comment tenir ses bonnes résolutions ?

Chaque année, ça ne rate jamais : en période de rentrée (septembre et janvier), la salle de sport implose sous le nombre de nouveaux inscrits qui pourtant disparaîtront dans quelques semaines pour la plupart. C’était la vague des bonnes résolutions qu’on ne tient jamais longtemps… pourtant, ça part vraiment d’une bonne volonté, ce sont la plupart du temps de sages décisions qu’on rechignait à prendre. Pourquoi alors est-ce si dur de finalement s’y tenir ?

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Pourquoi on ne tient pas ses bonnes résolutions ?

Le meilleur moyen de ne pas les tenir, c’est de faire comme tout le monde et les prendre à son anniversaire, à la rentrée, à la nouvelle année… Car c’est ancré en nous que ce genre de résolutions-là, prise à des dates butoirs (oui, parce que, attention ! On ne les commence que le 1er janvier même si on l’a décidé le 15 décembre!) ne sont pas faites pour tenir. Non, elles existent seulement pour se donner bonne conscience, pour faire comme tout le monde, pour avoir un sujet de conversation…

Pourquoi choisir des moments si chargés en émotions et en changements pour en rajouter une couche par-dessus ? Evidemment que ce sera encore plus dur à tenir de commencer le sport le 1er janvier quand vous êtes déjà découragé de voir la balance vous dire que les excès des fêtes vous ont fait prendre deux kilos. Evidemment que tenter d’arrêter de fumer en plein stress de la rentrée, entouré de fumeurs, ça risque d’être ardu ! Parce que bien sûr les bonnes résolutions du nouvel an ne font pas les choses à moitié : c’est quitte ou double ! On se mettra au sport tous les jours, on va arrêter de manger du sucre raffiné tout de suite. On se met la barre trop haut, pris dans l »euphorie, l’enthousiasme d’une nouvelle année qui commence. Et évidemment, on se casse la gueule.

Se poser les bonnes questions

On l’a vu, se donner de bonnes résolutions, c’est souvent suivre les yeux fermés un mouvement de foule. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais au lieu de décider à la va-vite entre les huîtres et la dinde farcie, mieux vaut prendre son temps pour savoir ce que l’on veut vraiment.

Posez-vous, et écrivez votre objectif sur une feuille, un tableau, qu’importe. Par exemple : « Je souhaite arrêter de fumer. » A la suite, mettez les pourquoi, tous les pourquoi : les vôtres, ceux plutôt imposés par la société, les petits, les grands. Exemple : « Pour faire des économies, pour ne pas être essoufflé quand je monte un escalier, pour arrêter de puer la clope froide et avoir mauvaise haleine, pour une meilleure santé, etc. »

Il faut savoir pourquoi vous faites les choses, pour leur donner de la valeur, pour prouvez qu’elles ont un vrai sens pour vous. Ce ne sont pas juste des mots lancés entre potes, c’est un engagement que vous prenez avec vous-même pour être meilleur. Et vous venez de l’écrire de votre main, impossible de faire marche arrière.

Devenir une habitude

Ce qui fonctionne bien aussi avec les bonnes résolutions, c’est cette notion de défi qu’elles impliquent. On se sent invincibles au moment de les prendre, et ça peut même durer quelques jours. Le problème, c’est que les bonnes résolutions ne sont pas un combat titanesque à grand renfort de mental de guerrier. Non, c’est plutôt un processus lent qui va se jouer tous les jours. Il y a aura des hauts, des bas, des moments super faciles et d’autres beaucoup plus compliqués quand bien même on pensait que c’était gagné.

Vous devez acquérir une nouvelle habitude, l’ancrer chaque jour dans votre quotidien, que ce soit faire une séance de sport, trouver un moment pour lire, manger mieux et savoir ce qu’il y a dans votre assiette, etc. Il ne faut pas baisser les bras, ça ne se fera pas en un jour clairement. La clé, c’est de banaliser ce nouvel acte, qu’il ne ressorte plus du quotidien… l’oublier pour faire croire à votre cerveau que « tout va bien, c’est normal » alors qu’un vrai changement dans votre vie a lieu.

Vous êtes plutôt du genre à fonctionner avec des récompenses ? L’un n’empêche pas l’autre : ancrer une habitude comme si rien n’était, pratiquer l’auto-persuasion et gagner quelque chose de l’autre côté. Vous ne fumez plus avec votre café ? Si ça vous fait plaisir, prenez donc un (on a dit « un »!) carré de chocolat avec votre café. Plus qu’une récompense, il s’agira surtout d’un remplacement, d’un palliatif. Assurez-vous de trouver le bon et de ne pas en abuser non plus… Tout est une question d’équilibre.

Je parlais plus haut d’auto-persuasion. Oui, il existe une tonne incroyable de méthodes de la sorte pour vous aider. Par exemple, chaque soir dans votre lit, chaque matin dans le miroir, affirmez à voix haute la chose ce que vous voulez changer. Attention, pas de « J’aimerais boire moins d’alcool », ou « Il faudrait… » ou « Je vais… ». Mais plutôt : « Je bois moins d’alcool ». Vous pouvez également faire appel à la visualisation, vous imaginant serein, resplendissant de santé et souriant en train de dire non à un de vos collègues qui vous propose une cigarette. Si le changement en question vous angoisse, n’hésitez pas à aller farfouiller du côté de la médiation, du yoga, de la sophrologie…

Etape par étape

bonnes-resolutions3Vous n’allez pas tout changer d’un coup, vous n’êtes pas obligé d’opérer un changement radical… et malheureusement, c’est pourtant ce que font ceux qui tentent de respecter leurs bonnes résolutions, et c’est également une des raisons de leur échec. Le changement est un stress en soi, autant le rendre plus doux, moins abrupt en l’introduisant au fur et à mesure dans nos vies.

Souvent c’est assez évident, il suffit d’y réfléchir deux minutes. Reprenons l’exemple de l’arrêt de la cigarette : il suffit de réduire sa consommation journalière ou hebdomadaire, par palier. Chaque semaine, on va un peu plus loin. Il faut accepter d’être patient pour que cette nouvelle résolution s’ancre dans votre vie quotidienne.

Pour mettre toutes les chances de votre côté, je vous invite encore une fois à prendre un papier et un crayon. En dessous de votre objectif, déclinez ce dernier en plusieurs petits objectifs. Par exemple pour la bonne résolution « perdre du poids » – oui, je prends des exemples bateaux je sais, c’est pour que ça parle à tout le monde –, on peut le décliner ainsi : boire moins d’alcool, manger mieux, faire plus de sport, etc. Et à chaque sous-objectif, on va encore plus loin ! « Manger mieux » devient : arrêter de manger du pain blanc, réduire la quantité de féculents le soir, cuisiner au moins 4 repas par semaine moi-même, ne manger que du chocolat noir et me calmer sur les biscuits, troquer au moins un café sur deux par un thé sans sucre, etc.

Détaillez, détaillez, détaillez. Dans la mesure du possible, donnez des chiffres, des buts précis. Et opérez par étape. Chaque semaine, attaquez-vous à un sous-objectif, choisissez dans ce dernier 2 ou 3 ou 5 buts à atteindre – selon la difficulté, mais soyez honnête avec vous-mêmes ! Et tenez-vous à ces buts toute la semaine. Si ça a été très dur, refaites la même semaine sans rien enlever ni ajouter dans vos buts. Si au bout de la semaine, ça s’est bien passé, si vous êtes content de vous, choisissez en plus d’autres buts à atteindre. Ça prendre du temps mais au fur et à mesure chaque changement deviendra une habitude, chaque sous-objectif sera atteint.

Cela peut prendre quelques semaines ou des mois et des mois… mais si vous êtes rigoureux, si vous ne vous mentez pas à vous-même, si vous vous félicitez/récompensez de temps en temps, ça fonctionnera. Vous atteindrez à terme votre objectif final.

Pourquoi attendre ?

Cet article, je le poste en décembre car je sais que c’est une des périodes phares pour les bonnes résolutions. Mais pourquoi attendre ? Vous voulez vraiment atteindre votre objectif et changer ce quelque chose qui vous embête dans votre vie ? Alors, foncez ! Vous n’avez pas besoin d’une date butoir pour ça, vous êtes meilleur que ça ! Qu’importe la date, ce n’est pas ça qui vous fera réussir. Si vous avez le déclic, n’attendez pas, ne laissez pas passer votre chance, vous êtes prêt, vous l’avez toujours été du moment où vous vous êtes dit « tiens, ça pourrait être ça ma bonne résolution ». Alors, en avant !

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Ambiance de Noël à la maison

C’est bientôt l’hiver. Ah Noël, les décorations, les feux dans la cheminée, les bons biscuits sablés maison… Ce serait fantastique si tout le mois de décembre pouvait être ainsi. Mais pour la plupart, ça se résume souvent à sapin en plastique, petits-fours décongelés et journées au boulot. Ce serait pourtant trop bête de passer à côté d’une si belle occasion : cette ambiance si particulière, on ne la retrouve qu’une fois par an…

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Etape 1 : la déco

Je sais : vous n’avez pas le temps, pas les moyens… mettez juste en évidence les pommes de pain que votre petit dernier a ramené de son excursion en forêt, choisissez des couleurs chatoyantes pour les guirlandes que vous installerez un peu partout (rouge, or, vert). C’est le moment de ressortir et de mettre en évidence toutes les bougies, les plaids moelleux, les couvertures en laine… Si vous deviez investir dans une chose : des guirlandes lumineuses. Pour moins d’une dizaine d’euros, vous en trouvez avec des diodes, ça fera parfaitement l’affaire ! Parfois, il ne faut pas grand-chose de plus.

Etape 2 : les senteurs

Je ne vais vous forcer à faire des petits sablés pendant tout le mois de décembre… Heureusement, il existe des techniques imparables. Bien sûr, vaporisateur d’odeur et bougie senteur pain d’épices peuvent vous aider : personnellement, je n’en suis pas fan car potentiellement cancérigènes, pensez donc à bien aérer votre intérieur chaque jour. Je vous conseillerais plutôt d’acheter en vrac des bâtons de cannelle et de l’anis étoilé : avec un bout de laine, j’en attache à mon sapin, ou j’en place dans les endroits de passage. Ça embaume délicatement les lieux et c’est un délice. De même, ne jetez pas vos pelures d’oranges et de clémentines et faites-en plutôt des pots pourris.

Etape 3 : les sons

Alors là, évidemment, je ne peux que vous conseiller les musiques de Noël ! Mais je suis très loin d’être objective car c’est vraiment mon obsession en décembre : quand j’étais petite, j’écoutais plusieurs fois le seul album de musiques de Noël en boucle. A tel point que ma môman m’a offert un gros coffret l’année dernière… C’est aussi le grand retour de la musique classique (Chopin en décembre <3). Évidemment, en lieu et place du CD, YouTube peut également être une aide précieuse.

Vous pouvez également opter pour des sons d’ambiance : feux qui crépite, neige, vent dans les sapins…

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Etape 4 : les papilles

Je ne vais pas parler des repas de fête. Je ne suis pas assez bonne cuisinière et je mange végétalien donc les amoureux de dinde rôtie et d’huîtres n’y trouveraient par leur compte 🙂 De plus, ce n’est pas le moment que j’aime le plus : finalement, ça ne fait que symboliser la fin de ce mois de décembre, et je préfère vraiment l’ambiance pré-Noël !

Mais comment donner un avant goût de fêtes de fin d’année à nos papilles ? Déjà, en s’offrant un calendrier gourmand de l’Avent. Non, ce n’est pas que pour les enfants ! Avoir son petit chocolat tous les jours peut vous faire replonger en enfance par contre, ça c’est vrai. Si le chocolat, ça ne vous convient pas, il en existe pour tous les goûts – il existe même des calendriers de l’Avent de bières !

Plus généralement, c’est le moment de se faire plaisir : un petit chocolat, une pâte de fruit, une orangette, un sablé à la cannelle, une gaufre au miel. Des saveurs sucrées réconfortantes qui font du bien ! Profitez-en aussi pour aller peut-être un peu plus souvent à ce café excellent, ou à Starbucks si c’est plus votre truc : un Spicy Latte, un chocolat à la citrouille, un cappucino à la cannelle… Une bonne boisson chaude pour combattre le froid hivernal.

L’autre bon plan pour votre bonheur gustatif – mais pas pour votre ligne, ni pour votre portefeuille d’ailleurs – : les marchés de Noël ! Tartines de fromage gratinés, sandwichs oignons-saucisse, churros, nougat, panettone et les incontournables : vin chaud et soupe à l’oignon ! Réconfort garanti !

shutterstock_157966139Mais je peux comprendre qu’ingurgiter autant de calories sans avoir le temps de doubler ses séances de sport, ce ne soit pas l’idéal. Il existe des petites alternatives : manger des oranges et des clémentines, préférer un carré de chocolat noir, faire un moka vite faite maison (café + lait végétal au chocolat)… Et surtout, le thé !

Vous n’avez que l’embarras du choix, du plus traditionnel au plus exotique : cette boisson vous réchauffera à coup sûr. Mais ce qui est le plus agréable, c’est l’opportunité de trouver des thés de Noël, des thés aux quatre épices, des thés à la cannelle, des thés d’hiver… très facilement. Rien que la senteur est un enchantement – que celui qui n’a jamais sniffé les thés en vrac me jette la première pierre !

Etape 5 : les cadeaux

J’ai pu remarqué ce schéma en grandissant : quand on est enfant, on adore recevoir des cadeaux. Et ça ne change pas vraiment en grandissant. Certes, je ne fais plus de lettres au Père Noël, mais j’actualise toujours ma whislist de livres quand Noël arrive…

Ce qui évolue par contre, c’est cette envie d’offrir des cadeaux soi-même. Je fais partie de la team fauchée qui a envie de gâter tous ses amis. Et au fil des ans, j’ai testé plusieurs choses, j’en ai tiré quelques leçons : votre entourage comprend complètement que vous n’ayez pas les moyens de gâter tout le monde en offrant des choses hors de prix, mais tous sont touchés quand vous leur offrez quelque chose qui vient vraiment de vous. Autrement dit, place au fait-maison !

Ceux qui ont des talents particuliers (couture, bijoux, pâtisserie…) savent sûrement ce qu’ils vont déjà offrir… Pour les autres, voici quelques idées (et les liens qui vont avec) réalisables sans trop de difficultés. Il vous en coûtera quelques euros et un peu de temps.

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Et même si vous n’êtes vraiment pas doué de vos mains et que vous achetez quand même une petite babiole au lieu de la fabriquer vous-même, ne négligez pas l’emballage. Car à ce niveau-là, on prend autant de plaisir à déchirer le papier cadeau qu’à découvrir ce dernier… Une belle étiquette, un emballage original, un petit mot gentil sont autant de petites attentions qui peuvent vraiment avoir leur petit effet et faire passer un cadeau bateau pour un beau geste.

Faites que la période de Noël soit exceptionnelle : pas besoin de grand-chose pour ça comme vous pouvez le voir. Et ça peut faire grandement du bien au moral !

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Mes accessoires zéro-déchet

On en a déjà parlé sur ce blog : tendre vers le zéro-déchet, c’est quelque chose qui me tient à cœur. Chaque année, un Français produit un peu plus 350kg de déchets de façon direct : vous vous rendez compte ? Et c’est sans compter sur les déchets produits de façon indirecte dans la production et l’élaboration des choses que nous consommons. Le zéro-déchet est un geste pas si difficile que ça, car il suffit de s’en donner les moyens petit à petit. Niveau budget, il faut investir un tout petit peu au départ – et encore, c’est facile de faire de la récup’, – mais après on est tranquille pour des années. C’est important pour moi, car vous pouvez voir de vos yeux, de façon drastique, vos poubelles se remplir de moins en moins vite. Votre geste est visible, concret : c’est pour cette raison que souvent on se prend au jeu… !

J’ai des accessoires favoris pour le zéro-déchet. Certains, je les possède déjà, ils sont testés et approuvés depuis longtemps. Pour d’autres, j’attends de devoir en racheter car je ne suis pas non plus pour le gaspillage (exemple : le jour où je n’aurais plus de rasoirs jetables, j’achèterai un vrai rasoir sur lequel on ne change que les lames), mais ce sont des produits que j’ai repéré depuis longtemps. J’aimerais les partager avec vous car c’est tout simplement un des éléments qui m’a fait commencé le zéro-déchet : les solutions alternatives sont jolies ou pratiques.

Les pots de conservation

IMG_20181124_072631.jpgPersonnellement, je craque pour les pots en verre avec des gros bouchons en liège. Presque tout est accordé chez moi : des graines au riz, en passant par le muesli, la farine ou les protéines de soja texturées, tout y passe. J’achète tous mes aliments secs en vrac pratiquement, il faut bien que je les range quelque part. C’est très esthétique, il faut l’avouer et cela est plus pratique à mon goût : je dose mieux mes ingrédients, je les trouve plus facilement.

Vous pouvez acheter comme moi ces pots en verre en magasin bio, mais aussi chez Hema ou à Ikea par exemple. La récup fonctionne bien aussi : les pots de confiture, les pots de conserve en verre de mamie, les boites en plastique… à vous de voir.

Les sacs en coton

IMG_20181120_184158.jpgAvoir toujours un tote-bag avec soi ou des grands cabas pour les courses et ainsi éviter d’acheter des poches plastiques à la caisse, on y pense assez. De mon côté, j’ai choisi d’aller encore plus loin et de ne plus utiliser de sacs en papier kraft pour le pain, les fruits et légumes, les produits en vrac. Pour cela, j’ai investi dans des sacs en gaze de coton bio (produits pas Ecodis et vendus par Nos mondes alternatifs) et j’en suis vraiment ravie. C’est très léger et ça ne pèse vraiment presque rien – pratique pour la balance. La gaze ne laisse rien passer mais est en même assez transparente pour qu’on voit le produit acheté – pratique quand on passe à la caisse. Ça se lave facilement, c’est tellement simple d’utilisation… Je m’en sers même pour d’autres choses : pour protéger le linge délicat quand je fais tourner une lessive, ça peut servir de sac à goûter ou pique-nique…

Je suis vraiment mauvaise en couture mais vous pouvez totalement faire ça vous-même : il existe plein de tutos gratuits sur internet. Du tissu en coton bio, du fil… ça ne revient pas à très cher !

Les gourdes de compote réutilisables

IMG_20181122_140737.jpgC’est vraiment mon indispensable du moment ! Les gourdes réutilisables pour y glisser ma compote maison – mais on peut aussi mettre des purées, des yaourts, selon vos goûts. Je préfère cuisiner moi-même ma compote, sans sucre ajouté : ça ne me coûte presque rien et c’est tellement meilleur ! De plus, je consommais vraiment beaucoup de gourdes de compotes car très pratiques quand j’étais à l’extérieur. Je m’en servais avant tout pour le sport. Mais ça me fendait le cœur de voir tous les déchets que ça générait. Heureusement, il existe des gourdes lavables et réutilisables, très solides. Pour ma part, j’ai craqué pour l’adorable design de la marque Squooshi.

Gobelet réutilisable et bouteille en verre

Au lieu d’acheter sans cesse des bouteilles d’eau en plastique – même si, heureusement, ça se recycle – il n’est pas difficile de remplir une gourde en inox ou une petite bouteille en verre avec l’eau du robinet. Idem quand on achète son café à emporter : il existe des gobelets ou tasses réutilisables pour ces cas précis, et sinon rares sont les commerces qui refuse de mettre votre café dans votre petit thermos habituel. C’est juste une nouvelle habitude à prendre – et oui, peut-être qu’il faudra passer à un sac à main un peu plus grand pour caser tout ça.

Shampoing, déodorant et dentifrice solides + savon

Remplacer le gel douche et le gel lavant pour les mains par du savon – les meilleurs étant à mes yeux les vrais savons de Marseille et ceux ayant eu une saponification à froid – n’est pas très difficile et on arrive très vite à passer le cap. Je ne peux que vous inviter à être curieux puisqu’il existe beaucoup d’alternatives également pour les shampoings, après-shampoing, déodorants et autres dentifrices. Au début, je suis passer par Lush pour acheter mes produits : ça sent bon, ce sont des produits plutôt pas mal niveau composition, c’est efficace. Par la suite, j’ai préféré aller vers quelque chose d’encore plus naturel et de bio : je suis alors tombée sur les produits Lamazuna. Ce sont des produits bio, vegan, zéro déchet (seul un emballage en carton, donc recyclable, et un bâton pouvant aller au compost pour le dentifrice), fabriqué en France. Ils proposent même de l’éponge de konjac – ça remplacera l’exfoliant –, du beurre de karité solide et des brosses à dents. 

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Les serviettes hygiéniques réutilisables

serviette_hygienique_lavable_dans_ma_culotteOn a tous entendu parler de la cup. Mais, Mesdames, si vous glissez un truc aussi gros là où je pense, surtout à cette période sensible, ne vous tente pas… Eh bien, déjà, je peux vous comprendre, et surtout il existe d’autres alternatives. Pour ma part, je suis plutôt partante pour les serviettes hygiéniques réutilisables qui se clipsent autour de votre culotte. J’ai un faible pour la marque Dans ma culotte : des motifs super originaux, des produits qui durent longtemps. Ça se transporte super facilement en se pliant, c’est super absorbant. Il existe également sur leur site un savon pour nettoyer les tâches que la lessive n’anéantirait pas. (Et pour les jours où vous voulez aller à la piscine sans pour autant passer par la case cup ou éponge, ils vendent également sur leur site des tampons bio.)

Les lingettes lavables

Il en existe pour le démaquillage, mais ce n’est pas vraiment mon rayon puisque je me maquille une fois tous les dix ans… Le léger fond de teint quotidien par sous la douche. Idem pour les lingettes bébés, ça existe aussi. Vous trouverez tout ça très facilement sur internet.

Mais toutes les lingettes jetables existent en version lavables : pour ma part, j’ai renoncé au lingettes attrape-poussière ou désinfectantes jetables pour le ménage de la maison. Je mets tout simplement un produit ménager sur un linge et le tour est joué.

Pour les lingettes intimes, même combat : du produit acheté en pharmacie, un linge propre et doux et ça fait l’affaire. Suffit juste d’y penser.

J’espère que ces accessoires pourront vous aider dans votre quotidien. Il suffit souvent juste d’y penser. Le plus gros paradoxe à mes yeux, c’est – quand on n’est pas assez débrouillard de ses mains pour coudre par exemple, ou quand on veut du neuf ou une marque en particulier – que certains de ses produits sont difficilement trouvables dans les magasins près de chez vous… Ce qui implique donc d’acheter sur internet, de recevoir un colis (emballage = déchets, livraison = arf, l’empreinte carbone). Dans ces cas-là, essayer de jumeler votre commande avec autre chose tant qu’à faire ou motiver des personnes autour de vous pour passer ensemble une seule et même commande.

Chaque petit geste compte, et ne culpabilisez pas de ne pas tout faire. Laissez vous du temps ! Rien que le fait que vous ayez lu cet article car vous étiez peut-être intéressé prouve que l’idée du zéro-déchet fait du chemin dans votre tête.

Développement personnel, épanouissement

Zen : les ambiances sonores

J’inaugure aujourd’hui une petite série d’articles « Zen ». J’aimerais au sein des ces derniers vous partager ou mettre en avant des astuces quotidiennes et simples pour essayer de se détendre, que ce soit pour mieux travailler, mieux dormir…

Aujourd’hui, nous allons parler… des petits bruits. Oui, je veux bien croire que ce n’est pas très clair. Disons plutôt des sons d’ambiance. Il y a des personnes – et j’en fais complètement partie ! – qui sont très influencées par ce qu’ils entendent : bruits d’une nuit d’été, pluie et orage, voyage en train, oiseaux tropicaux, feu qui crépite, ambiance de café, bruit blanc (ah, le sèche-cheveux!). Cela leur permet de s’isoler du reste du monde, de rentrer dans leur bulle de bien-être avec des sons qui leur sont souvent familiers, et donc rassurants.

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Exemple concret : après tout un été à faire du camping, c’était pour moi un régal de dormir avec l’ambiance « pluie sur toile de tente ». Si vous êtes du genre frileux en hiver : « feux de cheminée ». Vous souhaiteriez finir d’écrire votre roman au Starbucks mais vous êtes coincé chez vous : « ambiance café ». Envie d’une sieste au printemps : « petits oiseaux et vent dans les arbres ». Le silence vous effraie : essayez du bruit blanc, ou le son d’un sèche-linge. Croyez-moi : tout existe.

Où on peut trouver ça ?

YouTube vous fournira tous les bruits que vous voulez ! Il existe aussi bien sûr des CD avec des sons de la nature – allez voir du côté de Nature et Découvertes par exemple. Côté smartphone, j’utilise personnellement l’application Sons pour dormir de Leap Finness Group et elle est parfaite : gratuite, juste une pub à chaque ouverture, vous pouvez mixer tous les sons comme vous voulez (et il y a beaucoup de choix), les enregistrer, mettre un timer…

Côté sites internets, il y a l’embarras du choix. Quand j’étais étudiante, j’adorais l’ambiance de café proposée par Coffitivy. Pour plus de choix, vous pouvez également aller sur les excellents sites Soundrow et Noisli. Ce sont vraiment mes chouchous, je les écoute presque tous les jours.

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Ça a l’air simplet, ça a l’air benêt… mais c’est redoutablement efficace. Je ne suis pas du genre à vous sortir des chiffres et des études, je vous parle juste de ressentis – et peut-être que certaines personnes ne seront pas réceptives aux ambiances sonores. Mais testez. Bébé ne veut pas s’endormir malgré tous vos efforts : essayez le bruit blanc. Mettez des sons de la nature qui vous plaisent si vous êtes stressés. Je vous assure que cela peut avoir un impact positif sur vos vies, et pourtant c’est bien peu de chose… Alors à vous d’essayer à présent !

Développement personnel, épanouissement·Non classé

Et si on arrêtait de râler ?

ralerOn le sait : le Français est l’expert international numéro 1 pour râler. Il y a toujours une bonne raison de râler, quelque soit le contexte, notre état d’humeur… On a trop arroser la plante verte, on n’a plus de batterie sur son ordinateur et le chargeur est dans une autre pièce, on sent qu’on va attraper un rhume, il fait nuageux, on a sali son pull en mettant du dentifrice dessus, notre rendez-vous à une minute de retard…

Ce qui nous fait le plus râler : les transports, les sous (les courses, les impôts, la banque…), le travail, les objets technologiques, la famille et plus globalement les autres, la santé, la politique, la météo, les tâches ménagères et l’entretien d’une maison et d’une voiture, l’attente et les prises de rendez-vous… Bref, vous l’aurez compris, si on veut trouver une raison pour râler, il n’y a qu’à se pencher.

Alors, autant je peux comprendre tout à fait que certaines situations sont vraiment propices à la râlerie, et jamais je ne reprendrais quelqu’un qui peste à ce moment-là : on a une roue crevée alors qu’on est déjà en retard pour le boulot. On arrive à un rendez-vous et l’autre nous prévient seulement à ce moment-là qu’il aura deux heures de retard. On rate sa correspondance d’avion à cause de la compagnie aérienne. Le petit dernier fait tomber et casse notre téléphone dernier cri. On verse du sel mais le bouchon se fait la malle et l’intégralité de la salière se répand dans notre assiette. Liste loin d’être exhaustive.

Il y a des cas où la vie vous fait des crasses. Je comprends que ça donne envie de râler. Mais pour toutes les autres fois, est-ce bien nécessaire ? Vous savez, toutes ces fois où l’événement problématique n’est pas si grave, est de notre faute, ne représente qu’une minute dans toute votre vie. Comme cette fois où vous n’avez pas réussi à déverrouiller votre téléphone du premier coup, ou celle-ci où vous avez fait tomber votre monnaie. Je ne vais pas vous communiquer de remèdes miracles pour mettre fin à ces instants désagréables. Quoique… être plus patient, ne pas confondre vitesse et précipitation, vous recentrer sur vous-même, avoir une meilleure hygiène de vie et une meilleure organisation… pourraient sûrement vous aider.

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Ces moments, même fugaces, où tout nous pousse à râler existeront toujours. Mais ne gagneriez-vous pas en qualité de vie si ces épisodes étaient juste banals ? Si ce n’était plus synonyme de soupirs excédés, de bougonnerie ? Après tout, réfléchissez deux minutes. Non, vraiment, posez-vous et repensez à tous les moments où vous avez râlé ces dernières vingt-quatre heures. Vous n’allez vraisemblablement vous rappeler que d’une poignée de fois plus marquantes que les autres. Mais si on mettait en compteur en temps réel, vous l’entendriez raisonner pas mal de fois, plusieurs fois en une heure sûrement.

Je vais vous poser une bonne question : à quoi bon ? Qu’est-ce que cela vous a apporté ? Un soulagement immédiat me dites-vous ? En quoi renvoyer de la négativité dans l’air peut vous faire du bien ? Vous valez mieux que ça, vous êtes tout à fait capable de vous passer de ça. C’est juste que vous n’avez pas encore pensé à essayer. Râler toute la journée peut vraiment rendre une journée pénible, la rendre beaucoup plus difficile que ce qu’elle est déjà. Râler implique que vous donner de l’importance aux micro-choses qui vous perturbent, vous agacent, vous déconcertent. Dans la même mesure, je ne suis pas certaine que vous accordiez une réaction équivalente aux éléments positifs de votre journée. J’ai l’impression que nous sommes profondément défaitistes, pessimistes et qu’il est plus facile de voir ce qu’on n’a pas, ce qu’on n’a de mal plutôt que de voir les éléments bénéfiques, même les plus infimes qui remplissent notre vie. Peut-être parce que ces derniers semblent évidents pour les Occidentaux que nous sommes ? Eh bien, ça ne devrait pas, car cela enlève une vraie valeur à votre vie.

Râler toute la journée est bien sûr anxiogène – si, si, au moins un petit peu – pour ceux qui vous entourent. Mais ça l’est également pour vous. Votre humeur se dégrade au fil de la journée, votre enthousiasme réduit comme peau de chagrin, vous devenez plus taciturne. Ça devient naturel de râler. Pourtant, vous gagneriez beaucoup à réduire cette attitude au quotidien : banaliser les petites broutilles du quotidien car ça ne sert à rien de bloquer dessus, ça ne vous fera pas avancer ET tenter de voir le positif qu’on ignore souvent car on l’estime naturel.

Comment y arriver ? Deux petits exercices très simples pour commencer. Quand vous râlez à voix haute, essayer tout d’abord d’adoucir les choses : plus de mots vulgaires, revenez aux bons vieux « flûte ! » et « mince ! », ça réduira l’impact négatif. À chaque fois que vous râlez, obligez-vous à trouver une chose positive – même trois fois rien – dans votre journée : j’étais à l’heure ce matin, mon café était bon…

Je sais, je sais…. Ça va être dur au début, j’en ai complètement conscience. Mais petit à petit, même si vous ne le faites qu’une fois sur dix, vous allez y arriver de mieux en mieux. Petit à petit, même si vous râlez encore, ça aura moins d’importance et d’impact. Petit à petit, vous ne comprendrez plus trop pourquoi vous râlez tant et ça s’espacera…

On ne fera pas disparaître la râlerie, certaines fois elle s’impose tout à fait ! Mais si on pouvait éviter de moins bougonner, jurer, marmonner dans sa barbe l’air mécontent… ce serait déjà un grand plus dans notre vie !