Développement personnel, épanouissement·Nature et environnement

Déconsommation et minimalisme

Déconsommation et minimalisme sont des termes qui commencent à apparaître de plus en plus dans nos médias et qui correspondent réellement à une nouvelle façon de consommer et de vivre. Vivre au plus près de ses réels besoins sans céder aux sirènes d’un capitalisme à tout va, consommer plus intelligemment pour un meilleur cadre de vie, une meilleure santé et une meilleure répercussion pour notre petite planète.

Petit à petit, sans même m’en rendre compte à vrai dire, je suis passée de l’autre côté de la barrière : de la surconsommation (nourriture industrielle, loisirs et resto, vêtements, gadgets électroniques), lors de mes premières années de jeune adulte, à la déconsommation.

La déconsommation, qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas vraiment un but en soi, c’est surtout une tendance économique. On consomme de moins en moins de viande, de plats industriels, de produits d’hygiène, de vêtements, c’est un fait à l’échelle de notre pays. Il n’y a plus de fièvre acheteuse. On voit par contre apparaître un formidable essor du côté des circuits courts et parallèles (AMAP, ou Ruche qui dit oui, succès des halles et autres marchés de plein air, friperie et achats d’occasion…) ainsi que du côté du bio. Le locavorisme (consommer des choses produites près de chez soi) a le vent en poupe. On revient en fait à un savoir-faire et savoir-vivre d’antan, après le boum des Trente Glorieuses, après la vague des centres commerciaux géants. Un réel besoin de contact, d’échange, de partage ressurgit. Un besoin également de savoir ce qu’on achète, pour acheter mieux quitte à acheter moins. Besoin de faire des économies pour certains ou d’adopter un mode de vie plus sain pour sa santé et/ou sa planète pour d’autres.

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Les objectifs sont conscients ou non mais ils font du bien – sauf à la grande distribution même si elle essaie de rattraper le coup avec son vrac pas très hygiénique et ses tomates d’Espagne, mais bio donc ça va… Personnellement, je ne réfléchissais pas vraiment à tout ça au début. J’ai commencé par ne plus manger de viande pour finir par passer à une alimentation végétalienne à la maison. Les économies faites de cette façon, j’ai décidé de les réinvestir dans des substituts de viande de bonne qualité pour m’aider dans cette transition et de fil en aiguille j’ai fini par ne manger et consommer que du bio. Puis je me suis dit que le vrac, ça faisait quand même moins de déchet. Qu’en faisant moi-même mes propres produits d’hygiène ou d’entretien, je faisais des économies tout en sachant ce qu’il y avait dedans (dehors le plastique et le chimique!) et ça participait à cette attitude zéro-déchet que je continuais d’acquérir…

Petit à petit, les changements s’opèrent et je ne peux que vous encourager à, tout doucement, tenter l’expérience vous aussi. Au lieu d’acheter vos pommes au supermarché, allez faire un tour au marché bio du coin. Si vous avez vraiment vraiment besoin d’un nouveau pull (on a dit « besoin », hein!), pensez d’abord aux friperies, ou passez chez Emmaüs. Réfléchissez à vos comportements de consommateurs. Vous avez vraiment besoin de cette nouvelle brosse à dent électrique, de cette deuxième cafetière, de cette jupe en jean qui ressemble beaucoup à celle qui traîne déjà dans votre placard ? Et ces trois marques différentes de gâteaux au chocolat dans votre caddie : pourquoi ne pas essayer de faire vous-même vos cookies maison à la place ?

Alors qu’avant, faire du shopping (plus livres que vêtements dans mon cas mais c’est pareil) me permettait vraiment de relâcher la pression, je prends plus de plaisir aujourd’hui à cuisiner mes légumes achetés au producteur à vingt kilomètres de chez moi. Ne vous culpabilisez pas, allez-y à votre rythme. Là, vous êtes peut-être en train de vous demander pourquoi vous devriez vous donner autant de mal pour quelque chose qui ressemble juste à une mode ? Pour faire des économies déjà. Tout bêtement. Faites vraiment vos comptes et voyez tout cet argent qui aurait pu être réinvesti ailleurs, mis de côté pour vos grands projets… Vous devez également le faire pour votre planète. À trop vouloir produire, on l’épuise de ses ressources. La Terre ne pourra pas nous souffrir plus longtemps et nous devons réagir. Si en plus cela vous apporte un meilleur mode de vie… pourquoi attendre ?

Happy woman sitting in meditation pose under "to keep" sign, nexLes plus convaincus basculeront alors du côté des minimalistes. Le minimalisme ne garde que le nécessaire. Une garde-robe capsule avec des vêtements interchangeables par exemple, au lieu de votre penderie pleine à craquer. C’est épuré et paraît-il très bénéfique : on sait enfin où est sa place, on ne perd plus ses journées à courir après les achats. Même si je fais régulièrement de grands ménages chez moi, même si je réfléchis beaucoup plus qu’avant pour acheter quelque chose, je ne suis pas encore minimaliste. Mais l’idée peut être séduisante, c’est vrai.

Et vous ? Vous déconsommez ?

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Ballades et sorties·Nature et environnement

Le salon Vivre nature 2019 à Toulouse

Un peu par hasard, alors que je faisais mes courses dans mon magasin bio habituel, je suis tombée sur une « invitation » (un flyer en fait) pour le salon Vivre nature. Vu que l’entrée était gratuite sur simple présentation de ce bout de papier, je me suis dit « pourquoi pas ? » Je m’attendais vraiment à un salon qui allait traiter de plantes, de jardinage, d’environnement, d’écologie, de bio, de vegan, de zéro-déchet… C’est vraiment ce que j’avais en tête pour ce salon du bio à Toulouse. Je savais qu’il aurait lieu dans le petit hall au fond du parc des expositions, donc je ne m’attendais pas à quelque chose d’extraordinaire mais j’ai parfois eu des bonnes surprises dans le passé.

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J’y suis allé le dimanche après-midi, seule (je pense vraiment qu’avoir eu de la compagnie aurait mis plus de gaieté à ma visite, mais les choses se sont faites comme ça). J’ai été très surprise de voir le monde que ce salon rassemblait ! Un dimanche après-midi avec de la cohue, certes, mais on pouvait quand même circuler dans les allées. D’un certain côté, ce salon mérite d’être connu et ce serait fantastique s’il pouvait s’agrandir. Un espace librairie plus grand, des espaces de conférences plus agréables, des lieux de restauration plus spacieux, un meilleur éclairage… voilà ce qu’il faudrait améliorer dès l’édition prochaine pour le bien de tous ! Vivre nature est tout de même bien organisé : toutes les personnes avec qui j’ai pu échangé étaient très sympathiques, les stands de la même catégorie sont un près tous rassemblés (compléments alimentaires d’un côté, produits de beauté de l’autre, vins bios ici, associations de protection de l’environnement là-bas…). Vous commencez à connaître mon amour pour les lieux, musées ou autres événements bien « rangés » : là, j’étais donc comblée.

Côté conférence… j’avais regardé le programme au préalable et je savais très bien que cette partie n’était pas pour moi. Il y avait certaines choses très spécifiques et d’autres carrément ésotériques. C’est ça qui m’a le plus dérangée. On trouve pas mal de trucs… hors du commun dans ce salon et honnêtement ce n’est pas ma tasse de thé. Radiesthésisme, traiter les allergies par les pierres, parler aux anges… Les médecines alternatives et autres joyeusetés encore moins scientifiques, très peu pour moi. Et la moitié du salon y est consacré. Je ne vois pas vraiment en quoi ça participe à un mode de vie bio ou nature. A la limite, parle-moi du pouvoir des arbres ou du druidisme, mais les attrape-nigauds que j’ai pu croiser là-bas… Bref, vous avez compris mon avis.

Mais vu la gratuité et la bonne organisation, je me suis dit que je devais passer outre et me concentrer sur ce qui me plaisait. Après tout, il en faut pour tous les goûts. J’ai très vite délaissé les crèmes hydratantes à la bave d’escargot et autre produit miracle à base d’extrait de bidule… je voulais de la NATURE. J’ai testé des poufs, des hamacs, eu un petit cours sur la dynamisation de l’eau, acheté de l’huile essentielle, voulu acheté dix milles épices. J’ai surtout beaucoup beaucoup aimé rencontrer les différentes associations de protection de l’environnement et des animaux. J’ai appris plein de choses sur leurs actions et leurs moyens, j’ai eu des conversations très intéressantes avec eux. Jamais sans ce salon je n’aurai fait le pas d’aller vers ces assos par d’autres biais donc je suis ravie que Vivre nature m’ait permis cela. Rien que pour ça, ça valait le coup.

Un salon en demi-teinte donc, mais je pense le refaire l’an prochain car il y a des exposants très intéressants et passionnés que je ne recroise nulle part ailleurs. Et vous, vous allez dans ce genre de salon ? Lesquels ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

Ballades et sorties·Boîte à bla

Paris, entre haine et amour

Je vais à Paris tous les ans, et tous les ans je me dis la même chose : j’adore cette ville, elle me passionne mais je ne pourrais pas y vivre. Je ne vais pas du tout aborder le fait que tout est un peu plus cher à Paris – les logements ! Car ce n’est pas, au fond, le sujet de mon article. A chaque fois, je me dis : « Je vivrai bien ici, quelques semaines, voire quelques mois, mais pas plus. » Assez en fait pour me gaver de Paris, le Paris touristique, insolite, gourmand, culturel, pour en bouffer à chaque repas de l’Île-de-France (car je suis du genre à ne pas rester à Paris intramuros). Et repartir pour ne pas me laisser entraîner par ce que je déteste le plus dans la ville.

Je ne suis pas étonnée de savoir que notre capitale est l’un des premiers lieux du tourisme au monde. C’est compréhensible, et moi-même j’ai succombé aux charmes de la Tour Eiffel, de Montmartre… Une ville avec des musées aussi célèbres que divers, une ville avec une activité différente à faire chaque soir pendant une année. Que vous vouliez remonter le temps à Versailles, rencontrer les plus grands artistes toutes générations confondues à travers leurs œuvres, aller voir l’art s’incarner au théâtre, courir dans la forêt du Bois de Vincennes, passer du bon temps en famille à la Cité de la Science, au Jardin des Plantes, à Disneyland, admirer tous ces monuments… Chaque jour est une fête à Paris, quand on est un touriste avec quelques billets en poche. Les jeunes ont beaucoup de chance car pour eux les musées sont gratuits, mais il y a plein d’alternatives : des lieux gratuits le temps d’une journée, des endroits à visiter gratuitement. J’adore ce Paris-là, qui m’en met plein les yeux, qui revêt ses plus beaux atouts pour moi.

Je ne suis pas objective car pour moi c’est aussi l’occasion de revoir des amis qui me sont chers, j’ai la chance d’avoir un pied-à-terre fantastique là-bas, et j’y vais pour des événements que j’aime beaucoup (salons du livre notamment). Mais malgré tout ça, il arrive que Paris me rebute. Par moment, oui, je hais Paris.

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Paris, c’est comme toutes les capitales. Une ville au rythme effrénée, où tout le monde galère pour rejoindre son travail, où les passants se bousculent, où les voitures klaxonnent, où les touristes s’arrêtent sans prévenir en plein milieu du trottoir, où on fume parce qu’on est stressé… Je dois avouer qu’en terme de détritus, j’ai trouvé Paris très propre, c’est vrai. Mais c’est un peu près tout. A Toulouse, où je vis, l’hyper centre-ville est très piétonisé, les cyclistes sont très nombreux et ont de très nombreuses voies cyclables à leur disposition (jamais je ne prendrais jamais le risque de faire du vélo à Paris), les trottoirs sont aussi larges mais avec moitié moins de monde. Et honnêtement, il y a moins de voitures aussi. Tandis qu’à Paris… quelle effervescence ! Il existe bien sûr quelques havres de paix, des quartiers essentiellement résidentielles où c’est plus calme. Mais dès qu’on s’approche des grands axes, ça grouille de partout, ça pousse, ça coupe la route… Merci pour la pollution à tous les étages.

A Toulouse, j’ai l’impression – mais je suis très loin d’être objective – que les gens prennent plus le temps, sont plus détendus… et surtout moins râleurs, moins impolis ! Dites surtout pas « merci » ou « pardon » les Parisiens ! C’est quand même dingue cette façon de vivre sans faire attention aux autres ! Heureusement, ce n’est pas la règle pour tous.

Paris, entre haine et amour. Je préfère retenir ses trésors cachés. Définitivement, je préfère Paris aux Parisiens. (Désolée!)

Ballades et sorties

La Maison Victor Hugo à Paris

(Article publié sur mes deux blogs)

La toute première fois que je suis allée à Paris, ma meilleure amie m’a fait la surprise de m’emmener voir la Maison de Victor Hugo. C’est en réalité juste des reconstitutions de ses lieux d’habitation dans un appartement qu’il a réellement occupé place des Vosges.

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Victor et moi, c’est une longue histoire. Je dois dire que j’ai une certaine fascination pour cet homme, un vrai génie de son temps, adulé d’ailleurs à son époque et encore terriblement populaire dans le monde (Fantine et Cosette, Jean Valjean, Gavroche, les héros des Misérables sont connus partout). Je dis fascination et non pas amour car je ne sais pas encore si j’aime ou n’aime pas Victor Hugo : il était, ma foi, assez égoïste. Pendant des dizaines d’années, il a eu une maîtresse qui le suivit lorsqu’il a été proscrit, bani de France par Napoléon, sans compter ses centaines autres aventures, qu’il notait de façon codée, en espagnol, dans son journal. Un vrai coureur de jupons le Vivi, qui avait aussi un gros melon. Il avait des idées politiques fortes et les affirmait quitte à se mettre en scène à Guernesey pour des photos sur le rocher des proscrits par exemple. Fou de sa dernière fille morte très jeune, il en a négligé la première qui n’a pas très bien tournée… Sa vie est vraiment une aventure. Il a nourri des enfants pauvres à Guernesey, il a écrit des œuvres incroyables, il dessinait sacrément bien, il a été un grand-père aimant, il s’est battu contre la misère et la peine de mort… Honnêtement, intéressez-vous à sa vie, c’est juste incroyable !

J’écris à mes heures perdues, et il se trouve que mon dernier roman que je traîne depuis plusieurs années, celui qui me tient le plus à cœur parle de lui. Plus précisément, de sa vie à Hauteville House, sa maison de Guernesey, alors qu’il finissait d’écrire Les Misérables. Je me sens lié à lui et à ses lieux de vie. C’est donc avec beaucoup de ravissement que j’ai (re)visité sa « maison » à Paris.

1004017-victor_hugoLe hall est petit, au rez-de-chaussée, il y a juste de quoi caser l’accueil/billetterie, le vestiaire, un coin boutique et des toilettes. L’entrée est gratuite, sauf bien sûr si vous souhaitez un audio-guide ou visiter en plus l’exposition temporaire. Au deuxième étage, vous entrerez donc dans ces pièces qui l’ont vues vivre. Les fenêtres donnent sur la place des Vosges. Le parquet grince sous vos pas alors que vous découvrez le portrait de sa femme Adèle, de son amante Juliette, ou encore de sa si précieuse fille Léopoldine. On peut découvrir le décor type asiatique qu’il avait inventé (c’était un sacré décorateur d’intérieur, un brin mégalomane), le lit où il est mort, les meubles qui lui ont appartenu, certains brouillons… Parfait pour découvrir le bonhomme pour ceux qui ne le connaissent pas, idéal aussi pour les passionnés et les incollables.

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En ce mois de mars 2019, il y avait également une exposition particulière sur Hauteville House, la fameuse maison de Guernesey que Hugo a occupé très très longtemps. Il l’a entièrement décoré, d’une façon un peu extravagante, insérant ses initiales un peu partout. En plus des miroirs omniprésent, l’auteur a fait construire un look-out, une sorte de verrière dans laquelle il pouvait écrire face à la mer. La nature sauvage, l’océan Atlantique sont indissociables du lieu. J’ai réellement une passion pour cette maison qui vient justement d’être restaurée et je souhaite vraiment la visiter un jour. En attendant, cette expo m’a comblée. Elle n’est pas bien grande mais on y retrouve des photos d’époque de la maison – ces photos m’ont beaucoup servies lors de la rédaction de mon roman donc les voir en vrai… ça m’a vraiment fait quelque chose. C’est organisé comme une visite de chaque pièce de la maison, avec des infos, des photos, des objets, des plans et idées jetés au brouillon par Hugo. Dans la dernière pièce, des artistes de notre époque, photographes ou peintres, ont eux-même immortalisés la maison – et c’est sublime.

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Bref, c’est un de mes lieux préférés de Paris mais je ne suis pas objective ! Si vous êtes intéressé par la littérature, si vous êtes curieux d’en savoir plus sur la vie extraordinaire de ce bonhomme, je ne peux que vous encourager à y jeter un œil. Rappelez-vous que ça ne vous prendra vraiment pas longtemps, et c’est gratuit pour tous : une vraie bonne raison de se laisser tenter !

Miam et glou·Recettes, Cuisine

Mes sauces végétaliennes pour dips

Le printemps est là ! Enfin ! Avec lui, j’ai retrouvé le plaisir de manger cru, de manger frais. Salades, smoothies, tartinades… Et aussi légumes à croquer. Pour accompagner ces dips, je vous propose deux sauces très faciles à réaliser et aux goûts bien différents, végétaliennes toutes les deux (en attendant que je vous présente la véganaise sur le blog!). Comme d’habitude, je vous encourage à ne prendre que des produits bio, surtout pour les légumes à trempouiller dans les sauces.

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Sauce au miso

Ingrédients :

  • 1 cuillère à soupe de miso
  • 2 cuillères à soupe de tahin (purée de sésame)
  • 1 petite cuillère à soupe d’échalote ou ail ou oignon rouge émincé
  • Du yaourt de soja pour adoucir, donc à vous de voir la quantité (personnellement, je mets une à deux cuillères à soupe)
  • De l’eau, juste ce qu’il faut pour avoir la texture voulue

On mixe le tout, on met au frais et c’est fait ! Si vous diminuez l’eau et supprimez le yaourt végétal, ça peut même devenir une tartinade forte en goût.

Sauce au yaourt et ses mille variantes

Ingrédients de base, à mixer selon vos envies :

  • Yaourt de soja
  • Huile (colza, olive, noix…)
  • Sel, poivre
  • Fines herbes fraîches ou sèches (la ciboulette fraîche, c’est la meilleur à mes yeux)
  • Des épices (paprika, mélanges tous faits, curry…)
  • Moutarde, jus de citron, tahin… selon vos goûts

On est généreux sur les quantités, s’il-vous-plaît ! On mixe le tout, on met au frais et voilà ! Ici c’est une sauce à base d’un mélange d’épices « méditerranéen », de l’huile d’olive, de la moutarde, de la ciboulette.

Régalez-vous !

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Ballades et sorties

Le Musée de l’Orangerie

Quand j’ai l’occasion de me rendre à Paris, j’adore faire ma touriste. C’est toujours avec beaucoup de bonheur que je parcoure les rues, que j’observe les monuments, que je visite les musées. Et j’ai mes lieux préférés – même si je suis loin de tout connaître : le parc Monceau, observer la tour Eiffel la nuit, la maison Victor Hugo (mon chouchou)… Et surtout, le musée de l’Orangerie !

J’aime tout dans ce musée !

1) Son emplacement : dans le jardin des Tuileries, c’est idéal au cours d’une ballade pour voir la Seine, le Louvre et sa pyramide, la place de la Concorde, le Grand Palais, les Champs-Élysées pas loin, le musée d’Orsay de l’autre côté de la Seine, le Pont des Arts. Il est sacrément bien placé ce musée !

2) Le lieu : l’Orangerie s’appelle ainsi car à ses débuts, le bâtiment servait à accueillir pendant l’hiver les orangers du Jardin des Tuileries. Puis son destin a changé au siècle dernier : ce lieu a eu pour but d’accueillir les artistes et leurs œuvres. Dans les années 2000, de gros travaux ont permis de supprimer les étages pour faire entrer la lumière directement et pleinement par les verrières du toit. Des salles lumineuses et bien aménagées qui permettent d’admirer les œuvres pas à pas, les déplacements y sont faciles, on ne se bouscule pas même en cas d’affluence. Les peintures sont placées logiquement : un mur, un artiste grosso modo. Après le sentiment de bazar et d’accumulation que le musée d’Orsay avait créé en moi, ça m’a fait sacrément du bien !

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3) Les collections au niveau -1 : j’ai adoré découvrir ces peintres. Je suis nulle en histoire de l’art, j’oublie tout, sauf quelques noms. Je sais juste que j’aime beaucoup l’impressionnisme. Donc je ne pourrais pas ici vous noyer sous des informations historiques… Juste quelques noms, des artistes qui m’ont beaucoup touchés : Modigliani, Cézanne, le Douanier Rousseau, Marie Laurencin, Picasso, Macke et Markc (l’expo temporaire que j’ai pu voir) Ce sont des petites collections. En une heure, un touriste peut en faire le tour.

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4) Les Nymphéas. C’est mon œuvre artistique préférée – si on oublie les œuvres littéraires, ma passion première. Monet a représenté dans cette œuvre gigantesque son bassin aux nymphéas, dans sa propriété à Giverny. Les reflets dans l’eau à différents moments de l’année, de la journée. Les saules pleureurs au-dessus de l’eau, les fleurs qui s’ouvrent le matin, les herbes qui flottent au fond du bassin, les nuages ou le bleu de la nuit qui se réfléchissent… J’observe toujours ces toiles avec beaucoup de sérénité. Je prends beaucoup de temps, observant chacune d’elles avec minutie. J’aime m’approcher pour voir les traits de peinture et m’éloigner pour voir le motif se dessiner sous mes yeux. Rien que pour les Nymphéas, je vais à Paris.

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5) L’accueil. J’y ai toujours été en visite libre, je n’ai pas utilisé d’audio-guide. Je tenais juste à souligner à quel point toutes les personnes travaillant au musée de l’Orangerie ont été sympathiques avec moi. Je me suis toujours sentie bien accueillie dans ce lieu – ça n’a pas été le cas partout à Paris ! Un musée à échelle humaine, c’est ça que j’aime.

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Voici cinq bonnes raisons pour faire de l’Orangerie un de vos incontournables parisiens !

Nature et environnement

Investir dans le zéro-déchet

Le zéro-déchet permet très vite de faire des économies, tout simplement parce que vous ne passez pas par la case « emballage » pour ce que vous achetez. Les emballages, ça représente entre 3 % (chez un primeur par exemple) à 30 % (un produit industriel de grande marque avec un gros boulot de marketing et plusieurs couches et sous-couches de plastique et carton) du prix global de ce que vous achetez. Alors, forcément, quand vous achetez en vrac, vous voyez la différence. Ou alors vous réinvestissez l’argent économisé ainsi pour passer au bio en même temps. Très vite, économiquement, ça vaut le coup. Sans compter sur l’énorme impact pour notre petite planète bien trop envahie par les déchets, notamment le plastique (allez faire une petite recherche sur le septième continent!).

On pense souvent, à tort, que passer au zéro-déchet ou y tendre est plus cher. En fait, au quotidien non. Les contenants, c’est de la récup’ (boite de confiture, sachet kraft des légumes du marché…) la plupart du temps, ou de la fabrication maison (une machine à coudre, un vieux drap et voilà!). Au tout début, quand on achète les substances de base pour les produits ménagers, ça fait un gros sac de nouvelles courses, c’est vrai. Mais ramener au litre ou au kilo, ça ne coûte vraiment rien du tout et ça dure très longtemps.

Pourtant, je me suis tellement prise au jeu, que j’ai bizarrement envie d’investir dans cette démarche. Investir du temps et l’argent. Au long terme, je sais que ce sera meilleur pour la planète, pour mon moral et, au final, pour mon porte-monnaie. Pour cela, j’ai tout simplement donné ou revendu ce qui était en trop chez moi – sans tomber dans le minimalisme, j’ai juste trié et fait le ménage. J’ai mis de côté les sous économisés grâce à mon passage aux courses en vrac. Et en avant pour ces nouvelles acquisitions !

Un blender

Et non pas un mixeur, mais un vrai blender – ce dernier possède plus de lames et il est plus puissant ce qui me permet de faire beaucoup plus de choses. Je souhaite en effet vraiment créer mon propre tofu, mes propres laits végétaux, réaliser avec plus de facilité mes energy balls, mes smoothies… Je souhaite en prendre un de très bonne qualité sans me ruiner pour autant (vos conseils sont les bienvenus) alors j’économise petit bout par petit bout. J’ai déjà calculé que, rien que pour le lait végétal, ça me permettra d’économiser en argent et en déchet. C’est l’envie d’aller plus loin, de découvrir de nouvelles recettes qui me pousse à cet achat.

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Cafetière à piston ou théière

J’ai actuellement une machine à dosette, que j’ai peu à peu troqué pour du café soluble – le goût… Je me dis que je passerais bien par une cafetière filtre mais je ne bois pas vraiment assez de café pour ça. Alors pourquoi pas une cafetière à piston ? Ce n’est pas très cher, ça fait du très bon café (le café moulu devant tes yeux que tu viens d’acheter en vrac à l’instant <3), et j’ai déjà la bouilloire. Au final, si on y réfléchit bien, les dosettes ont le même fonctionnement : de l’eau brûlante envoyée sous pression sur du café moulue, le temps d’infusion en moins. Pour aller plus loin, vous pouvez acheter de quoi moudre vous-même votre café.

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Pour les buveurs de thé ou de tisane, achetez-le en vrac et utilisez un infuseur plongeant dans votre tasse ou votre théière. Le thé sera de bien meilleur qualité que votre poudre aux pesticides en sachet ! Rien que pour le goût, ça vaut le coup ! Et ça revient très vite moins cher – sauf quand vous vous prenez au jeu et que vous voulez tenter des thés d’exception !

Couches lavables

1307328_w767h767c1cx982cy707Je ne suis pas encore concernée et je sais que quand on débarque il est un peu dur de s’y retrouver… Mais il est très clair qu’en terme de déchets et de pollution, les couches jetables se placent là. Peu pratiques pour les déplacements, je l’entends, mais à la maison au moins ça vaut le coup d’utiliser des couches lavables. Elles se lavent en machine et si le prix est effrayant pour démarrer (j’ai souvent lu que ça tournait autour de 200€), rassurez-vous en vous disant qu’au bout du compte, vous y gagnez ! Au besoin, il existe des services de location, pour être sûr que ça va vous convenir avant de franchir le cap.

Serviettes lavables ou culottes de règle

Pour celles qui ne se sentent pas à l’aise avec la cup qui se vend à un prix très raisonnable, ça vaut peut-être le coup d’investir dans des serviettes hygiéniques lavables ou des culottes de règles de bonne qualité. Je ne vous cache pas qu’acheter un pack de base revient un peu cher sur le moment (en gros, une centaine d’euros), mais le prix finit par être amorti.

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Le site Dans ma culotte vous propose des packs à un prix raisonnable.

Un nécessaire à couture, une machine à coudre

La récup’, les affaires de secondes main, c’est une des bases du zéro déchet. Faire durer ses vêtements, tendre vers la déconsommation est donc une habitude qui s’acquière petit à petit. De mon côté, j’ai fait le ménage dans mon placard : j’ai donné tous les vêtements que j’utilise si peu et au lieu de jeter les t-shirts qui ont un petit trou par-ci, les pantalons ou sacs qui ont une couture défaite par-là, j’ai tout simplement reprisé. Je n’irai pas jusqu’à confectionner mes propres vêtements avec de chutes de tissus – je ne suis pas assez bonne couturière pour ça – mais je fais des lingettes et torchons en coton, je recouds mes vêtements grâce à un petit kit de couture… De fil en aiguille, l’idée d’acquérir une machine à coudre fait son chemin pour faire des réalisations plus solides et droites !

Lombricompostage

Quand j’ai commencé le zéro-déchet, j’ai tout de suite vu le volume de ma poubelle diminué. En même temps, je me suis tournée vers une alimentation de plus en plus végétale et quel agacement pour moi de voir tous ces déchets biodégradables partir dans la poubelle d’ordures ménagères. Je vis en appartement, il n’y a pas de composteur à ma disposition, pas de jardins pour en mettre un en place. Honnêtement, ça m’énervait de plus en plus, quand j’ai enfin découvert la solution miracle : le lombricompostage. Un composteur, des vers de terre et en avant ! Ça prend peu de place, ça s’entretient méga facilement, c’est propre pour l’intérieur, sans odeur. En faisant la balance des pour et des contre, j’ai vite choisi. Ça reste un petit investissement, donc son achat devra attendre quelques mois, mas j’ai hâte !

Changer sa vaisselle : exit le plastique !

Zéro-déchet rime avec écologie. J’ai au fur et à mesure eu envie de faire sortir le plastique de ma cuisine, pour ne garder que les couverts et assiettes en plastique lavables réservés aux pique-niques froids. Vous le savez, le plastique est une vraie plaie. S’il est en contact avec des aliments chauds, ou trop longtemps, c’est comme si vous en mangiez directement. Exit les tupperwares donc mais aussi les spatules, etc. Et on donne, on évite de jeter tant qu’à faire ! J’ai petit à petit remplacer cela par des bocaux ou des récipients en verre. Idem pour les bouteilles en plastique : de vraies gourdes en inox ou des bouteilles en verre font très bien l’affaire. Et si vous trouvez l’eau du robinet pas terrible, vous pouvez essayer les carafes filtrantes ou – moins cher – le morceau de charbon actif !

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Économie d’énergie à petite échelle

J’avoue, techniquement, ce n’est pas du zéro-déchet, mais de l’anti-gaspillage. Mais je ne pouvais pas ne pas inclure ces éléments ici tant ils me semblent à la fois indispensables et faciles à mettre en place. Faire des économies d’énergie, c’est éviter de laisser couler l’eau inutilement, éviter de prendre des bains pour privilégier les douches, récupérer les eaux de pluie pour arroser ses plantes, éteindre la lumière et débrancher (ne pas laisser en veille) les appareils inutilisés… Vous connaissez ces astuces mais avez-vous également penser à mettre des économiseurs d’eau/coupes-jets/mousseurs à tous vos robinets ? Ça coûte peu de choses tout en vous faisant économiser jusqu’à 50 % de votre eau pour certains ! Et sans y perdre en confort. Idem pour les ampoules, que vous pouvez choisir à basse consommation à chaque fois qu’il faut en changer une : un beau geste pour la planète qui ne changera pas grand-chose à votre quotidien.

La liste ne s’arrête pas là bien sûr : kit à sushi, kit à tofu, petit matériel pour créer ses propres cosmétiques et produits de maquillage… Au fur et à mesure, vous aurez d’autres envies, une volonté d’aller plus loin… Le but n’est pas de surconsommer du gadget ! Produire ces outils, ces ustensiles demande des ressources et de l’énergie : réfléchissez bien donc avant de les acquérir. Êtes-vous sûr de vraiment les utiliser à long terme ? Par exemple, une fois par mois au moins ? Si oui, vous pouvez foncer, ça vaut le coup ! Et penser au marché d’occasion si c’est possible 😉 Ensemble, petit bout par petit bout, on va faire bouger les choses !

Miam et glou·Recettes, Cuisine

Comment remplacer la viande ? Mes recettes maison

Vous souhaitez juste varier un peu ? Moins consommer de viande ou carrément aller vers le végétarisme ou le végétalisme ? Alors, vous vous rendrez vite compte que dans notre assiette occidentale – et je parle là du plat principal –, nous sommes habitués à construire le repas autour de ce morceau de chair animale. Viande, poisson ou crustacé sont servis avec un accompagnement ou une garniture pour compléter l’assiette. A part bien sûr, si on décide par passer par la case lasagne, hachis ou pizza, où il n’y a alors qu’un seul plat.

Dans cet article, je souhaiterais vous partager mes recettes faciles pour remplacer ce morceau de viande animale sans pour autant bousculer vos habitudes : votre assiette aura la même tête que d’habitude grosso modo, elle sera juste végétale. Je n’utilise pas de produits issus de l’exploitation animale dans ma cuisine, mais vous pouvez évidemment mettre du beurre à la place des huiles que j’utilise, rajouter un œuf si vous pensez que la texture sera meilleure… Faites vos tests, changez les ingrédients selon vos envies et petit à petit, vous aurez vos propres recettes. Considérez celles-ci comme des bases, faisables un peu n’importe quand dans l’année car surtout réalisées avec des légumineuses. A savoir que je n’ai pas de four : donc ce ne sont que des choses réalisables sans…

Galettes de lentilles

lentille-corail2Recette ô combien simplissime et juste délicieuse ! Ça se congèle très bien, la texture est parfaite, ça cale bien les grosses faims et je trouve que ça se marie avec pas mal d’accompagnements possibles, voire que ça se suffit à lui-même. Comme d’habitude, je fais les quantités à l’œil.

Ingrédients :

  • lentilles corail ou lentilles vertes
  • épices et/ou oignon
  • maïzena
  • sel
  • huile d’olive

Faire bien cuire les lentilles dans un grand volume d’eau salée. Égouttez. Là, deux propositions : soit vous rajoutez des épices comme le curry, le paprika, le ras-el-hanout aux lentilles corail pour des galettes à l’orientale, soit vous rajoutez un oignon émincé finement et du poivre aux lentilles vertes. Écrasez le tout avec un presse-purée. Recouvrez d’une fine couche de maïzena et mélanger : ajuster la quantité de maïzena pour arriver à une texture épaisse et collante – pas sèche.

Faire frire des morceaux de cette pâte (l’équivalent de deux cuillères à soupe par part) dans une poêle bien chaude avec de l’huile d’olive, 3 minutes de chaque côté. Quand c’est cuit, épongez le gras sur les galettes avec de l’essuie-tout, salez.

C’est prêt !

Steaks hachés de haricots azuki

Qui remplacera n’importe quel steak haché de viande, dans les burgers notamment.

Ingrédients :

  • haricots rouges azuki (une grosse poignée pour un steak haché)
  • oignon rouge (un quart d’oignon de taille normale pour un steak haché)
  • sel, poivre
  • margarine
  • pommes de terre (une petite pomme de terre ou la moitié d’une grosse par steak haché)
  • au besoin, maïzena

haricot-azuki-biologique-chez-tootopoids_resultatFaire cuire les haricots azuki puis égouttez – ça demande du temps attention, on les fait tremper quelques heures dans de l’eau d’abord. Tant qu’à faire en grosse quantité, comme ça vous n’aurez plus qu’à congeler le surplus pour une prochaine fois. Faire cuire à l’eau les pommes de terre puis égouttez. Émincez finement l’oignon. Mélangez le tout avec en plus du sel et du poivre, et écrasez au presse-purée. Si la texture n’est pas assez collante, rajoutez un tout petit peu de maïzena, si la texture est trop sèche, rajoutez un tout petit peu d’huile d’olive. Dans une poêle, faites fondre la margarine puis ajoutez-y la pâte en lui donnant la forme d’un steak haché pas trop épais. Cuire entre 5 et dix minutes de chaque côté. C’est prêt !

Panisse

Un indémodable chez moi, c’est délicieux, facile à faire et tellement bon. Ça se congèle très bien avant cuisson. Attention : il y a besoin d’un temps de repos d’une heure, on doit donc le prévoir ce plat un peu à l’avance.

Ingrédients :

  • 250 grammes de farine de pois chiches (sur une balance ! Avec un verre doseur qui ne tient compte que de la farine de blé, il faut mesurer 350 grammes)
  • 1 litres d’eau
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 gousse d’ail
  • sel

Faire bouillir l’eau avec l’ail, le sel, l’huile d’olive dans une grosse casserole. Quand elle est frémissante, rajoutez-y hors du feu la farine de pois chiches. Donnez un petit coup de mixeur plongeant. Mettez sur feux doux et remuez, remuez, remuez jusqu’à avoir une texture épaisse. Quand c’est prêt, versez dans un moule à tarte, à génoise… huilé. L’important, c’est que la préparation ne fasse pas plus d’un centimètre et demi environ. Laissez reposer au moins une heure au réfrigérateur.

Faire cuire (voire frire!) cette pâte, coupée en forme de bâtonnets, de cercles… comme vous voulez, dans une poêle bien chaude avec beaucoup d’huile. A la sortie de la cuisson, épongez le gras avec un essuie-tout. Salez si besoin.

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Pensez également aux autres alternatives : tofu mariné, tempeh snacké, seitan, protéines de soja texturées… N’hésitez pas à me demander des précisions si vous avez besoin et pensez à me faire des retours si jamais vous testez une de ces recettes. Bon appétit !

Boîte à bla·Développement personnel, épanouissement·Miam et glou·Nature et environnement·Sport

Mes bonnes résolutions 2019 : mode de vie et sport

J’adore les bonnes résolutions, c’est vraiment mon truc ! Je sais qu’elles sont dures à tenir, mais dans mon cas, ça fonctionne assez bien – surtout que je commence en général à les appliquer dès décembre, donc… dès maintenant !

Continuer vers le zéro-déchet

dans-le-sacC’est un mode de vie que j’ai commencé à adopter petit à petit depuis trois mois et j’aimerais aller encore plus loin. Ça va surtout passer par plus de recettes maison. J’aimerais préparer moi-même mon liquide vaisselle, ma lessive… Ou alors acheter ces produits en vrac, je sais que c’est possible. J’aimerais essayer cette année aussi de faire moi-même mes laits végétaux.

Tant qu’à faire, j’aimerais faire le grand tri dans mes affaires : pas mal de choses à donner aux bonnes œuvres traînent chez moi et pourraient avoir une seconde vie. Et si j’ai besoin de quelque chose, je chercherais d’abord dans les ventes d’occasion.

Je souhaiterais également – mais pour cet objectif-là, aucune pression – apprendre à mieux bricoler pour essayer de fabriquer plus de choses de mes mains à base de récup.

Passer végétalien même au boulot

Alors ça, c’est mon objectif prioritaire, que je veux réaliser le plus vite !

Toute l’année dernière, sans vraiment m’en rendre compte, j’ai opéré une transition vers le végétalisme. Et j’en suis plutôt contente car c’est passé comme une lettre à la Poste ! Chez moi, je ne fais que du végétalien, que du bio et souvent que du local. Les changements se sont faits petit à petit, sans faire de mal à ma gourmandise ou à mon portefeuille. J’ai réappris à cuisiner avec beaucoup de plaisir, je suis la reine de la congélation et des plats vite faits si jamais je suis trop fatiguée par ma journée de travail pour me mettre aux fourneaux. J’ai découvert plein de nouveaux produits et je me régale.

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Parfois, au restaurant, je ne mange pas végétalien, c’est vrai. Mais j’ai remarqué que petit à petit, ça venait. La transition là aussi se fait, même si c’est un peu décalé. Mon seul gros problème, c’est le travail. Je travaille avec les enfants le midi, et c’est dans mon contrat de manger avec eux à la cantine scolaire. Alors, oui, j’ai un menu sans viande. Mais il y a quantité de poisson, d’œufs, de lait (tous-les-jours!). J’évite certains produits que j’ai à présent du mal à voir en peinture comme les omelettes, les œufs durs, les yaourts, la chair de poisson… Cependant, malgré ça, c’est incohérent avec le reste de ma vie, et je commence à trouver ça bizarre, je me sens mal à l’aise. Bref, il est temps de changer. Et ma santé me dira merci parce que ces repas à la cantine ne sont pas du tout un modèle d’équilibre alimentaire, ils sont trop gras, de piètre qualité (nutritionnellement, gustativement), répétitifs, évidemment pas entièrement bio/local/de saison, puis conditionnés en barquettes (miam, le bon plastique!)… Autrement dit : même si je ne mangeais pas végétalien, rien que pour ma santé il aurait fallu sauter le pas.

Avoir un objectif sportif et l’atteindre

40433490_671951383173571_4169524246315270144_nCet objectif sportif, il existe. Je l’ai déjà en tête, mais je n’en reparlerai que dans quelques mois, quand le moment sera venu. En attendant cet objectif et surtout le plan d’entraînement qui va avec, je souhaite globalement améliorer ma pratique sportive. Ce qui veut dire côté running : inclure du fractionné et de l’endurance fondamentale chaque semaine, faire du fractionné long (je déteste ça!), continuer progressivement en écoutant mon corps à augmenter l’allure et le kilométrage.

Concernant le yoga, j’aimerais rendre sa pratique plus régulière car je néglige un peu cette discipline, or je sais que ça me fait le plus grand bien. Pour cela, si je vois que j’ai vraiment du mal à m’y mettre, j’avais pensé essayer de faire un challenge spécial yoga.

Dans le même genre : le renforcement musculaire. L’idée de reprendre le fitness me titille de plus en plus. Ce n’est pas mon objectif premier, mais si je pouvais continuer les HIITs et faire plus de renforcement musculaire, mon corps me remercierait. Je sais que ce sera peut-être la résolution la plus dure à tenir car j’ai beaucoup de mal avec le renfo, je suis une tanche en gainage, je ne fais pas deux burpees ou deux pompes d’affilée… une vraie catastrophe. Il faut que je remédie à cela. Si ça pouvait me permettre d’être à l’abri des blessures, de gagner en gainage et de remettre au sport ce haut du corps flagada, ce serait super !

Et dernier point : la natation. J’ai commencé à m’y mettre il y a quelques mois. Des soucis de temps et d’argent ont largement espacé mes séances. Il serait peut-être bon de s’y remettre. Je suis une grande débutante mais je voyais déjà des progrès et des changements physiques avec une seule séance par semaine donc je n’ai aucune raison de ne pas m’y remettre.

Toutes ces résolutions me tiennent vraiment à cœur. Elles forment vraiment un tout pour me permettre de m’épanouir tous les jours. Cela peut peut-être vous sembler beaucoup, mais je pense, comme je vous l’avais déjà dit, que tout n’est qu’une question d’habitude. Et j’ai douze mois devant moi pour que ça devienne justement des habitudes ancrées dans mon quotidien. J’y crois dur comme fer ! Et vous, quelles sont vos bonnes résolutions ?

Films et séries

Parlons film : Arrietty, le petit monde des chapardeurs

Il fallait bien un jour ou l’autre que je commence à parler des studios Ghibli sur ce blog… J’ai découvert les films de Miyazaki quand j’étais au collège et depuis je ne me lasse pas de cet univers qui m’emporte et me fait rêver. Je suis d’autant plus accro à ceux dont l’esthétique me touche particulièrement : le mélange couleurs froides et chaudes du Voyage de Chiriro, la magnifique lumière de Ponyo sur la falaise le traitement de la nuit et de la forêt dans La Princesse Mononoké… Dans cette catégorie, je dois bien sûr rajouter les décors magiques de grande maison perdue dans la province japonaise d’Arrietty, le petit monde des chapardeurs. Ce film a été réalisé par Hiromasa Yonebayashi, sur un scénario de Hayao Miyazaki qui s’est lui-même librement inspiré du livre de Mary Norton, Les Chapardeurs.

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Arrietty vit avec son père et sa mère. Ce sont des chapardeurs, des petits êtres qui habitent dans les maisons des êtres humains et leur piquent de temps en temps ce dont ils ont besoin – un morceau de sucre par exemple. Ils vivent cachés, leur existence est secrète. Mais le jour où un jeune garçon malade rejoint la maison pour s’y reposer, les choses changent. Leur secret est menacé. C’est aussi peut-être l’occasion de faire une belle rencontre, entre humains et chapardeurs…

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Difficile de raconter un peu un Ghibli… C’est avant tout l’ambiance et les personnages qui rendent ce film si beau. Il y a un travail magnifique sur l’immensité de la maison humaine pour un chapardeur : les bruits, les volumes des objets… tout a une proportion démesuré. L’univers des chapardeurs – leurs maisons, leurs outils, comment ils partent chaparder… – est sublime, petit bijou d’inventivité et de dessin. Les détails sont soignés et on ne voit pas le temps passé devant ce film magnifique. C’est vif, c’est divertissant, c’est beau. Les personnages ont leur petit caractère : Arrietty est aventureuse et fière, sa mère une grande anxieuse aimant sa famille par dessus tout, la femme de ménage est têtue comme une mule… J’ai adoré cette galerie de personnages !

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La musique est une des autres merveilles de ce film : comme souvent dans les Ghibli, elle est très soignée et colle parfaitement à cet univers. On ressent l’esprit espiègle et courageux des chapardeurs, leurs liens avec la nature – plantes, insectes – avec une musique qui rappelle certaines tonalités irlandaises. Parfait !

Comme vous le voyez, je ne taris pas d’éloges sur ce film : il faut dire que c’est un de mes préférés… Si vous aimez l’ambiance Ghibli mais que vous ne vous êtes pas encore laissé tenter par Arrietty, foncez !